Maurice Denis
Le Perros-Guirec de Maurice Denis, la révélation du granit rose
Perros-Guirec, côte de Granit Rose, la pointe de Squewel sur le sentier des Douaniers ou GR 34 avec le phare de Ploumanac’h
© TAO Images / hemis
Falaises polies par le vent, chaos de blocs roses, plages ourlées d’écume : bienvenue à Perros-Guirec ! Dès la fin du XIXe siècle, ce site attire artistes et écrivains en quête d’inspiration. Maurice Denis, figure majeure du mouvement nabi, y séjourne régulièrement dès 1890. Pour lui, la Bretagne est une terre d’enracinement et de ressourcement, un lieu où la spiritualité affleure sous chaque pierre, chaque vague.
« J’aime la Bretagne, j’y trouve le sauvage, le primitif. Quand mes sabots résonnent sur ce sol de granit, j’entends le son sourd, mat et puissant que je cherche en peinture », écrit-il. Sur la plage de Trestraou, face à l’archipel des Sept-Îles, le peintre pose son chevalet et capte la lumière changeante, la douceur de l’air, la puissance des éléments.
Maurice Denis, poète de la couleur
À Perros-Guirec, Maurice Denis développe un langage pictural singulier : couleurs franches, aplats décoratifs, contours souples. Il ne cherche pas à copier la nature mais à en restituer l’essence, la poésie. Ses plages ne sont pas des paysages réalistes, mais des espaces de méditation, traversés de figures féminines, d’enfants, de promeneurs – autant d’incarnations de la grâce et de la tendresse.
Maurice Denis, La Plage verte, Perros-Guirec, 1909
Huile sur toile • 97 × 180 cm • Coll. Ivan Morozov, musée Pouchkine, Moscou • © Sylvain Collet / Bridgeman Images
Dans ses toiles, la mer est un miroir de l’âme, les rochers deviennent des motifs sacrés, la lumière irradie d’une douceur surnaturelle. Le peintre y explore le synthétisme, cette volonté de simplifier les formes et d’exalter la couleur, qui fait écho aux recherches de Paul Gauguin et des Nabis. Ses baigneuses, ses régates et jeux de plages sont autant de variations sur le thème de l’infini et de la contemplation. On y décèle aussi l’influence du japonisme dans le traitement en larges aplats.
La plage de Perros-Guirec, matrice d’un art spirituel
Pour Maurice Denis, Perros-Guirec n’est pas seulement un paysage, c’est une terre de révélation. Il y peint la mer comme on célèbre un mystère, cherchant à rendre visible l’invisible. Les plages deviennent le théâtre d’une quête intérieure, où l’artiste interroge la place de l’homme dans la nature, la force du sacré, la beauté du monde.
Visiter Perros-Guirec aujourd’hui
Pour marcher dans les pas de Maurice Denis, promenez-vous de la plage de Trestraou à celle de Saint-Guirec, où subsistent les points de vue immortalisés par le peintre. Au travers des nuages, la lumière danse toujours autant sur la mer ! Mais pour plonger dans cette histoire bretonne, c’est à Saint-Germain-en-Laye, en région parisienne, dans l’ancienne demeure du peintre que vous devrez vous rendre. Entre un jardin et une chapelle : des chefs-d’œuvre en vue !
Musée départemental Maurice Denis
2bis Rue Maurice Denis • 78100 Saint-Germain-en-Laye
musee-mauricedenis.fr
Perros-Guirec, côte de Granit Rose, la pointe de Squewel sur le sentier des Douaniers ou GR 34 avec le phare de Ploumanac’h
Falaises polies par le vent, chaos de blocs roses, plages ourlées d’écume : bienvenue à Perros-Guirec ! Dès la fin du XIXe siècle, ce site attire artistes et écrivains en quête d’inspiration. Maurice Denis, figure majeure du mouvement nabi, y séjourne régulièrement dès 1890. Pour lui, la Bretagne est une terre d’enracinement et de ressourcement, un lieu où la spiritualité affleure sous chaque pierre, chaque vague.
« J’aime la Bretagne, j’y trouve le sauvage, le primitif. Quand mes sabots résonnent sur ce sol de granit, j’entends le son sourd, mat et puissant que je cherche en peinture », écrit-il. Sur la plage de Trestraou, face à l’archipel des Sept-Îles, le peintre pose son chevalet et capte la lumière changeante, la douceur de l’air, la puissance des éléments.
Maurice Denis, poète de la couleur
À Perros-Guirec, Maurice Denis développe un langage pictural singulier : couleurs franches, aplats décoratifs, contours souples. Il ne cherche pas à copier la nature mais à en restituer l’essence, la poésie. Ses plages ne sont pas des paysages réalistes, mais des espaces de méditation, traversés de figures féminines, d’enfants, de promeneurs – autant d’incarnations de la grâce et de la tendresse.
Maurice Denis, La Plage verte, Perros-Guirec, 1909
Huile sur toile • 97 × 180 cm • Coll. Ivan Morozov, musée Pouchkine, Moscou • © Sylvain Collet / Bridgeman Images
Dans ses toiles, la mer est un miroir de l’âme, les rochers deviennent des motifs sacrés, la lumière irradie d’une douceur surnaturelle. Le peintre y explore le synthétisme, cette volonté de simplifier les formes et d’exalter la couleur, qui fait écho aux recherches de Paul Gauguin et des Nabis. Ses baigneuses, ses régates et jeux de plages sont autant de variations sur le thème de l’infini et de la contemplation. On y décèle aussi l’influence du japonisme dans le traitement en larges aplats.
La plage de Perros-Guirec, matrice d’un art spirituel
Pour Maurice Denis, Perros-Guirec n’est pas seulement un paysage, c’est une terre de révélation. Il y peint la mer comme on célèbre un mystère, cherchant à rendre visible l’invisible. Les plages deviennent le théâtre d’une quête intérieure, où l’artiste interroge la place de l’homme dans la nature, la force du sacré, la beauté du monde.
Visiter Perros-Guirec aujourd’hui
Pour marcher dans les pas de Maurice Denis, promenez-vous de la plage de Trestraou à celle de Saint-Guirec, où subsistent les points de vue immortalisés par le peintre. Au travers des nuages, la lumière danse toujours autant sur la mer ! Mais pour plonger dans cette histoire bretonne, c’est à Saint-Germain-en-Laye, en région parisienne, dans l’ancienne demeure du peintre que vous devrez vous rendre. Entre un jardin et une chapelle : des chefs-d’œuvre en vue !
Musée départemental Maurice Denis
2bis Rue Maurice Denis • 78100 Saint-Germain-en-Laye
musee-mauricedenis.fr
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