Thomas Coville et Thomas Rouxel. Vincent Curutchet / Team Sodebo
Le co-skipper de Thomas Coville a de multiples contusions après le choc de leur maxi-trimaran avec un ofni. Les deux hommes ont fait une escale express à Madère pour réparer et sont repartis.
«J'étais en train de tourner à la barre et on a heurté très violemment (quelque chose), on ne sait pas ce que c'était. C'était tellement violent que je me suis retrouvé projeté vers l'avant du bateau. Au passage, j'ai tapé tout ce qu'il y avait à taper, la manivelle de winch, l'écran de l'ordinateur et autre chose. C'était tellement violent que je pensais qu'on avait heurté un bateau, qu'on allait ressortir de là avec l'étrave pétée. C'était incroyablement violent», raconte Thomas Rouxel au lendemain du choc de Sodebo Ultim 3 avec un ofni qui a contraint le duo à faire escale à Madère.
En deux heures, ils ont réussi à nous remettre le bateau en état
Thomas Rouxel
«On a fait le tour du bateau et on a vu que le foil tribord était endommagé. Là, on s'est lancé dans une mission pour essayer de continuer à naviguer. On ne savait pas encore si ça allait être juste pour rejoindre un port et réparer ou pour continuer la course. On a bricolé pendant 12 ou 13 heures. Et on n'a pas réussi à faire ce qu'on voulait. Du coup on s'est retrouvé à Madère avec l'équipe technique qui atterrissait à minuit et demi. Ils sont montés à bord dès qu'ils sont arrivés. En deux heures, ils ont réussi à nous remettre le bateau en état. Le foil tribord est toujours cassé donc on ne pourra quasiment pas l'utiliser mais on peut repartir en course», poursuit Rouxel, marqué dans sa chair par le choc.
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Le(s) mot(s) du jour : routage... et routeur
De manière quotidienne, la direction de course procède à des routages. Le routage, c'est une estimation de la trajectoire du bateau faite à partir de l'analyse des fichiers météo et des polaires de ce bateau (vitesses moyennes en fonction de la direction et de la force du vent). Le routage permet de définir une date et une heure d'arrivée (dits ETA - Estimated Time Arrival), et d'anticiper les endroits stratégiques par lesquels va passer le bateau.
Sur cette Transat Jacques Vabre, les monocoques (Imoca et Class40) sont autonomes dans leur analyse météo, mais les multicoques (Ultime et Ocean Fifty) sont autorisés à solliciter les services d'une cellule de routage météo, à terre. Celle de Primonial, le leader des Ocean Fifty, est composé de 3 personnes. Ils assurent une veille 24h/24. Daniel Souben, responsable de cette cellule, explique le rôle des routeurs :
"Un multicoque c'est un bateau qui peut beaucoup plus facilement chavirer, il y a beaucoup plus de vigilance à avoir, c'est une des raisons pour lesquelles le routage est autorisé. Ca dégage les coureurs de cette tâche météo qui peut être relativement lourde.
A terre, nous avons un accès beaucoup plus facile aux fichiers météo et aux cartes satellite, mais nous avons besoin du visuel de la situation en direct. Donc les skippers nous envoient des photos, nous décrivent un peu ce qu'il se passe. C'est là qu'ils nous apportent beaucoup, par rapport à ce que nous avons sur les écrans d'ordinateur.
Le bateau peut nous solliciter à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. On a un fil WhatsApp ouvert en permanence sur lequel on communique par écrit. En cas d'urgence seulement on peut utiliser l'appel téléphonique."
Les premiers bateaux de la Class40 sont arrivés dans la baie de Fort-de-France dans la journée d'hier. Le trio de tête sera célébré au village d'arrivée avant que ce dernier ne referme ses portes...
Normalement prévus dans la nuit du lundi 29 au mardi 30 novembre, les premiers bateaux de la Class 40, poussés par les alizés sont arrivés dès l'aube ce matin pour franchir la ligne d'arrivée dans la baie de Fort de France.
Entre hier et aujourd'hui, la marina accueillera pas moins d'une trentaine de bateaux durant ces 2 jours.
Le village d'arrivée de la Transat Jacques-Vabre fermera ses portes ce soir (mardi 30 novembre). La cérémonie de remise de prix de la Cass 40 aura lieu quant à elle à 14h30.
Le Guadeloupéen Rodolphe Sepho termine 16ème de la Transat Jacques Vabre, devant Clément Giraud
TJV / Photos et vidéos TJV, Jean-Louis CarliLundi 29 Novembre 2021 - 18h26
Imoca La Mie Caline, les skippers Arnaud Boissieres et Rodolphe Sepho sabrent le champagne avec Damien de Longueville, président de Martinique Transat, après leur 16ème place à la Transat Jacques Vabre. - Jean-Louis
Deux arrivées de navigateurs « locaux » ont eu lieu aujourd’hui en Imoca : La Mie Caline, avec le Guadeloupéen Sepho et Compagnie du Lit - Jiliti avec Clément Giraud, qui a vécu jusqu’à ses 18 ans en Martinique.
Deux régionaux de l’étape sont arrivés ce lundi et ont été accueillis comme il se doit à Fort-de-France. Ils terminent en 16ème et 17ème position dans la catégorie Imoca.
À 8 heures 39 minutes et 13 secondes, La Mie Câline a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en seizième position de la catégorie Imoca. Le duo Arnaud Boissières - Rodolphe Sepho aura mis 22 jours 12 minutes et 13 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 10,89 nœuds, mais il a réellement parcouru 6 260,42 milles à 11,85 nœuds.
Un peu plus tard, à 9 heures 53 minutes et 29 secondes, Compagnie du Lit - Jiliti a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en dix-septième position de la catégorie Imoca. Le duo Clément Giraud - Erik Nigon aura mis 22 jours 1 heure 26 minutes et 29 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 10,86 nœuds, mais il a réellement parcouru 6 279,48 milles à 11,86 nœuds.
Transat Jacques Vabre. Marie Tabarly et Louis Duc à Fort de France : la belle histoire
Leur voilier était une épave. Incendié dans le port du Havre en 2019, il n’aurait jamais dû courir cette Transat Jacques Vabre. Personne n’y croyait. Sauvé par Louis Duc, ce bateau qui s’appelle aujourd’hui Kostum-Lantana Paysage est pourtant bien arrivé en Martinique ce lundi 29 novembre avec Marie Tabarly, la fille d’Éric, à son bord. Louis et Marie ont livré leurs premières impressions sur les pontons de Fort de France. Enthousiastes !
En début de cette nuit de mercredi à jeudi, le bout-dehors du Class40 HBF-Reforest’Action a explosé alors que le voilier naviguait au reaching à près de 20 nœuds, en 28e position de la Transat Jacques Vabre. Les skippers Kito de Pavant et Gwen Gbick ont pris la cruelle décision de faire demi-tour vers Gibraltar.
MARDI 16
Et voilà bientôt les Canaries : un archipel d’îles volcaniques plus hautes les unes que les autres. En temps normal, c’est assez simple : 30 à 40 nœuds de vent dans les canalisations entre les îles, et 0 nœud de vent dans les dévents qui peuvent s’étendre jusqu’à 150 milles. Mieux vaut avoir préparé son coup et ne pas fanfaronner trop longtemps sous spi à l’approche des canaux mais il ne faut pas non plus se faire piéger dans les dévents au risque d’y rester des heures.
VOILE / TRANSAT JACQUES-VABRE
Pointage de 21h00 - Mardi 16 novembre 2021
ULTIME 1- Franck Cammas-Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild) à 3812,6 milles de l'arrivée 2- Armel Le Cléac'h-Kevin Escoffier (Banque Populaire XI) à 293,19 milles du leader 3- François Gabart-Tom Laperche (SVR-Lazartigue) à 392,12 4- Yves Le Blévec-Anthony Marchand (Actual Ultim 3) à 523,35 5- Thomas Coville-Thomas Rouxel (Sodebo ultim 3) à 1004,97
IMOCA 1- Thomas Ruyant-Morgan Lagravière (LinkedOut) à 3209 milles de l'arrivée 2- Jérémie Beyou-Christopher Petit (Charal) à 19,46 milles du leader 3- Charlie Dalin-Paul Meilhat (Apivia) à 27,84 4- Sam Davies-Nicolas Lunven (Initiatives-Cœur) à 77,7 5- Sébastien Simon-Yann Eliès (Arkea Paprec) à 109,66 ...
OCEANFIFTY 1- Sébastien Rogues-Matthieu Souben (Primonial) à 2502,2 milles de l'arrivée 2- Erwan Le Roux-Xavier Macaire (Koesio) à 66,55 milles du leader 3- Thibaut Vauchel Camus-Frédéric Duthil (Solidaires en peloton) à 68,75 4- Sam Goodchild-Aymeric Chappellier (Leyton) à 187,58 5- Armel Tripon-Benoit Marie (Les P'tits Doudous) à 201,19 ...
CLASS 40 1- Antoine Carpentier-Pablo Santurde Del Arco (Redman) à 2579,2 milles de l'arrivée 2- Jonas Gerckens-Bonoit Hantzperg (Volvo) à 15,52 milles du leader 3- Valentin Gautier-Simon Koster (Banque du Léman) à 26,52 4- Emmanuel Le Roch-Pierre Quiroga (Edenred) à 35,6 5- Nicolas Jossier-Alexis Loison (La Manche #EvidenceNautique) à 45,59 ...
Le drapeau aux quatre serpents En Martinique, vous verrez certainement le drapeau bleu avec une croix blanche délimitant un rectangle bleu surplombé d'un serpent . Il s'agit de l' ancien blason de l'île . Ce drapeau reste non officiel et a été utilisé dès 1766 par la marine marchande. A l'époque le drapeau bleu à croix blanche représentait la royauté. Le serpent en question est le trigonocéphale endémique de l'île qui aurait fait de nombreuses victimes parmi les Arawaks, Caraïbes et lors de la colonisation. Mais il était dit à l'époque qu'il avait été introduit pour terroriser les esclaves et les contraindre à effectuer leur tâches . Le 4 août 1766 , un décret des représentants de l'État Français en Martinique et à Sainte-Lucie prévoyait que tous les propriétaires de vaisseaux et goélettes de ces îles arborent ce drapeau : « Tous les propriétaires de vaisseaux, bâtiments, goélettes et bateaux de la Martinique et de Sainte-Lucie...
Paul Ricard (1979) : en 1975, Éric Tabarly, accompagné par une équipe d'architectes navals et une équipe de la société Dassault , conçoit un trimaran de type foiler (équipé de foils ). Pour ce projet, Éric Tabarly recherche un budget pendant quatre ans. En 1979, il rencontre Paul Ricard qui accepte de le financer. Ce trimaran de 16,50 mètres en aluminium déplaçant 7 tonnes est caractérisé par son bras de liaison unique et profilé qui s'appuie sur deux petits flotteurs, eux-mêmes équipés de foils ( plans porteurs profilés immergés ). Avec ce bateau, Éric Tabarly bat en 1980 le record de traversée de l'Atlantique Nord détenu depuis 1905 par la goélette Atlantic de Charlie Barr , ouvrant ainsi la course aux records de traversées effectuées par les multicoques . https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Tabarly complément trouvé sur voileetmoteur.com Tabarly : la foil histoire du trimaran Paul Ricard Bernard Rubinstein Le 25/02/19 Partager :...
Alors que nous avons fait escale à Pigeon voici que nous avons découvert une belle randonnée. Jolie rando de littoral : la trace du Petit-Malendure. A l’ombre de la forêt sèche, découvrez cette trace de littoral de la Côte-sous-le-vent avec ses petites criques, ses bons raidillons et son panorama sur les îlets Pigeon. Au départ de la plage de Malendure, une belle trace ombragée en forêt xérophile sèche vous offre au fil de ses raidillons, de magnifiques panorama sur les îlets de Pigeon, en passant par la Pointe Négresse, la falaise Noire et la Pointe à Zombi pour arriver à l’anse Colas, de nombreuses petites criques invitent à la baignade. Une randonnée de 2 kilomètres qui s’effectue en 2 h 30, (niveau 2, assez facile), être bien chaussé, avec de bons raidillons (altitude maxi : 117 mètres). Suivre le balisage jaune. Circuit linéaire : prévoir une voiture pour le retour… ou doubler le temps de marche… Quelques centaines de mètres après avoir quitté...
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