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C A R A C A S





Caracas convoque une

élection présidentielle 

anticipée avant fin avri

MAIS 


Macron dénonce une «dérive autoritaire inacceptable»


Le président français Emmanuel Macron souhaite que l'Union européenne accroisse ses sanctions contre le régime vénézuélien. Il souhaite que d'autres pays plus proches du Venezuela se mobilisent à leur tour pour accroître la pression sur Caracas.
Le président français a dénoncé, ce vendredi, la «dérive autoritaire inacceptable» du gouvernement vénézuélien et la «dégradation de la situation» après la décision de la justice vénézuélienne d'exclure la coalition d'opposition de la prochaine présidentielle, et l'expulsion de l'ambassadeur espagnol à Caracas. Emmanuel Macron a souhaité que l'Union européenne accroisse ses sanctions contre le régime vénézuélien et que d'autres pays, plus proches du Venezuela, se mobilisent à leur tour pour accroître la pression sur Caracas.
Dans le cadre européen, «nous avons pris des sanctions individuelles contre des dirigeants vénézuéliens qui ont un impact limité. Je souhaite que nous puissions aller plus loin compte tenu des décisions récentes et de la dérive autoritaire» du gouvernement de Caracas, a déclaré le chef de l'État lors d'une conférence de presse à Paris avec son homologue argentin Mauricio Macri.

«Ce n'est plus une démocratie depuis longtemps»

Emmanuel Macron a également appelé d'autres pays, sans les désigner nommément, à se mobiliser: «Je souhaite aussi que d'autres pays qui partagent nos valeurs et notre attachement aux droits de l'Homme et qui sont évidemment beaucoup plus en lien économique avec le Venezuela puissent prendre aussi des mesures de sanctions efficaces. Parce que la pression sur le régime se fera le jour où celles et ceux qui peuvent exercer des pressions efficaces se mettront à agir comme nous»
Le président argentin a, pour sa part, déclaré «regretter la situation au Venezuela», appelant à des élections libres, mais n'évoquant pas de sanctions. «La dérive autoritaire se poursuit, ce n'est plus une démocratie depuis longtemps (...) Nous allons continuer à travailler ensemble pour aider le peuple vénézuélien», a-t-il dit, ajoutant que «la crise humanitaire est grave» en référence aux conséquences de la dégradation économique du pays, ajoutant qu'il ne voyait pas de «solution» à la crise.

L'ambassadeur d'Espagne expulsé de Caracas

La justice vénézuélienne a décidé d'exclure la coalition d'opposition de la prochaine élection présidentielle. Avec cette décision surprise, tombée dans la nuit de jeudi à vendredi, la Cour suprême de justice a ordonné à l'autorité électorale d' «exclure la “Table de l'Unité démocratique” (MUD)» du scrutin. La coalition de la MUD rassemble une trentaine de partis allant de la droite dure au centre. La plus haute autorité judiciaire, accusée de servir le président socialiste, autorise en revanche le Conseil national électoral (CNE) à prolonger de six mois la période de réinscription des principaux partis d'opposition, leur laissant la possibilité d'y participer à titre individuel.
Impopulaire, à la tête d'un pays ruiné et en proie aux sanctions internationales,Nicolas Maduro avait déjà pris de court mardi l'opposition en avançant la date du scrutin, prévu pour fin 2018, et en se disant prêt à y participer.
La crise politique au Venezuela s'est doublée d'une grave crise économique, déclenchant de violentes manifestations contre le président Maduro qui ont fait 125 morts d'avril à juillet 2017. A la pénurie de médicaments et d'aliments, s'ajoute une inflation totalement hors de contrôle, attendue à 13.000% en 2018, selon les dernières prévisions du FMI, publiées jeudi.

L'ambassadeur d'Espagne expulsé de Caracas

Le 18 janvier, les 28 pays de l'UE ont donné leur feu vert à de nouvelles sanctions en réponse à la répression de l'opposition au Venezuela, les premières visant des responsables du régime de Nicola Maduro, dont le numéro deux du pouvoir et le ministre de l'Intérieur.
Ce jeudi, le gouvernement de Nicolas Maduro a décidé d'expulser l'ambassadeur d'Espagne. Caracas reproche à Madrid d'avoir manœuvré au sein de l'UE pour qu'elle adopte, lundi dernier, des sanctions contre sept hauts fonctionnaires vénézuéliens, dont le numéro deux du régime «chaviste», Diosdado Cabello, le ministre de l'Intérieur, Nestor Reverol, et la présidente du Conseil national électoral, Tibisay Lucena.
Les États-Unis ont, de leur côté, aussi adopté plusieurs trains de sanctions financières à l'encontre du Venezuela.

Le président français a dénnoncé la « dérive » du régime de Nicolas Maduro, alors que la justice vénézuélienne a exclu la coalition d’opposition de la prochaine présidentielle.
Le Monde.fr avec AFP | 
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Le président Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse avec le président argentin, le 25 janvier, à l’Elysée, le 26 janvier.

Le président français Emmanuel Macron souhaite que l’Union européenne (UE) accroisse ses sanctions contre le régime de Nicolas Maduro, dont il dénonce la« dérive ». Le locataire de l’Elysée souhaite que d’autres nations plus proches duVenezuela – sans les désigner nommément – se mobilisent à leur tour pouraccroître la pression sur Caracas.

Dans le cadre européen, « nous avons pris des sanctions individuelles contre des dirigeants vénézuéliens qui ont un impact limité. Je souhaite que nous puissionsaller plus loin compte tenu des décisions récentes » de l’exécutif, a déclaré M. Macron lors d’une conférence de presse à Paris avec son homologue argentin Mauricio Macri.
« Je souhaite aussi que d’autres pays qui partagent nos valeurs et notre attachement aux droits de l’Homme et qui sont évidemment beaucoup plus en lien économique avec le Venezuela puissent prendre aussi des mesures de sanctions efficaces. Parce que la pression sur le régime se fera le jour où celles et ceux qui peuvent exercer des pressions efficaces se mettront à agir comme nous », a-t-il ajouté.
« Ce n’est pas l’Union européenne au premier chef, même si je pense que l’UE doit en effet réaffirmer sa position ; celle de laFrance en tout cas est claire, c’est une position de condamnation et un souhait pour accroître les sanctions. »

Grave crise humanitaire

La justice vénézuélienne a exclu la coalition d’opposition de la présidentielle anticipée et le gouvernement de Nicolas Maduro a décidé jeudi d’expulser l’ambassadeur d’Espagne. Caracas reproche à Madrid d’avoir manœuvré au sein de l’UE pour qu’elle adopte des sanctions contre sept hauts fonctionnaires du pays, dont le numéro deux du régime « chaviste », Diosdado Cabello, le ministre de l’intérieur, Nestor Reverol, et la présidente du Conseil national électoral, Tibisay Lucena.
Les Etats-Unis ont aussi, de leur côté, adopté plusieurs trains de sanctions financières à l’encontre de Caracas, notamment depuis une vague de manifestations marquées par la violence en 2017.
Le président argentin a, quant à lui, lui déclaré « regretter la situation au Venezuela », appelant à des élections libres, mais n’évoquant pas de sanctions.« La dérive autoritaire se poursuit, ce n’est plus une démocratie depuis longtemps (…) Nous allons continuer à travailler ensemble pour aider le peuple vénézuélien », a-t-il dit, ajoutant que « la crise humanitaire est grave » en référence aux conséquences de la dégradation économique du pays. Et ce dernier d’affirmer qu’il ne voyait pas de « solution » à la crise.


Les Etats-Unis "rejettent" l'élection anticipée au Venezuela

Les Etats-Unis ont dénoncé mercredi le projet du Venezuela d'organiser une élection présidentielle avant la fin du mois d'avril, estimant qu'un tel vote ne serait ni libre, ni juste.
L'organisation de l'élection a été décidée par l'Assemblée constituante vénézuelienne, dénoncée par Washington comme un moyen de contourner les règles démocratiques et renforcer le pouvoir du président.
"Cette élection ne serait ni libre, ni juste. Elle aggraverait seulement les tensions intérieures et ne permettrait pas de les résoudre", a déclaré la porte-parole du département d'Etat Heather Nauert.
L'élection présidentielle "ne serait pas le reflet de la volonté des Vénézuéliens, et serait perçue par la communauté internationale comme étant antidémocratique et illégitime", a ajouté Mme Nauert.
Le département d'Etat américain a exhorté le Venezuela à mettre en place "un processus électoral transparent ouvert à une observation internationale crédible" et de remplir ses engagements démocratiques internationaux et inter-américains.
Mardi, un haut responsable du Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV), au pouvoir, a confirmé que l'actuel dirigeant, Nicolas Maduro, serait candidat à sa réélection.
L'exercice du pouvoir du successeur de Hugo Chavez a créé tensions et manifestations de Vénézuéliens en colère, dans un pays confronté à une crise économique hors de contrôle. Devant les divisions de l'opposition, cette présidentielle anticipée apparaît comme un moyen pour le chef de l'Etat socialiste de consolider son pouvoir.
AFP

Venezuela – Election présidentielle anticipée: Maduro candidat

Venezuela – Election présidentielle anticipée: Maduro candidat

Au bord de la rupture à cause d'une crise économique sans précédent et qui semble s'empirer de jour en jour, le Venezuela va avoir droit à de nouvelles élections présidentielles.
Pays de merde : les réactions aux propos de Trump (Afrique, Venezuela, Michaëlle Jean, Kemi Seba)
En effet, le pouvoir en place a annoncé qu’un scrutin anticipé allait avoir lieu sous peu. Bien entendu, le président socialiste au pouvoir, Nicolas Maduro, sera possiblement candidat à sa propre succession.
Souhaitant profiter d’un élan électoral et des divisions présentes au sein de l’opposition, le PSUV, parti au pouvoir, espère bien une nouvelle fois l’emporter. Face à une foule réunie à Caracas, le président Maduro a ainsi assuré que le peuple devra se rendre aux urnes et ce, dès le 30 avril prochain. Se qualifiant d’humble homme et de travailleur, il a également assuré se tenir à disposition de son parti afin de le représenter lors de ces élections.
Une annonce qui intervient alors que le pouvoir en place est actuellement en pleine négociation avec ses adversaires afin de tenter de trouver une porte de sortie à la crise dans laquelle le pays est englué. Politiquement, tout d’abord ou la main mise du président Madurone passe pas du tout auprès de l’opinion. Socialement, ensuite, ou de nombreuses manifestations ont récemment éclaté et au cours desquelles pas moins de 125 personnes ont été tuées. Jadis riche pays pétrolier, le Venezuela est également empêtré dans une grave crise économique qui touche toute la population puisque l’inflation attendue en 2018 est, selon le FMI, de 2,350%.
De son côté, l’opposition a décidé de réagir et celle-ci devrait présenter un candidat unique. En effet, Henry Ramos Allup, l’un des dirigeants de la MUD, parti d’opposition ayant essuyé deux défaites d’affilée aux élections régionales et municipales, a assuré que l’opposition serait en moyen d’annoncer un candidat via des primaires d’ici à quelques semaines.

Cette annonce intervient à un moment où de délicates négociations sont en cours avec l’opposition vénézuelienne pour tenter de résoudre la crise politico-économique.


Le pouvoir vénézuélien, englué dans la crise économique, a convoqué mardi 23 janvier une élection présidentielle anticipée à laquelle le chef de l’Etat, Nicolas Maduro, va se représenter pour tenter de profiter d’une dynamique électorale favorable et des divisions de l’opposition.

« Avant le 30 avril, doit se dérouler une élection présidentielle au Venezuela », annonce le décret proposé par le numéro deux du régime, Diosdado Cabello, et adopté à l’unanimité par l’Assemblée constituante acquise à Nicolas Maduro. Ce dernier s’est dit mardi « à disposition » pour défendre les couleurs de son parti, leParti socialiste uni du Venezuela (PSUV).
La présidentielle était jusqu’à présent officiellement prévue pour la fin de 2018 mais certains experts estimaient que sa date pourrait être avancée par le camp présidentiel. Cette annonce intervient à un moment où de délicates négociations sont actuellement en cours avec l’opposition pour tenter de résoudre la crise politico-économique et au lendemain des sanctions adoptées par l’Union européenne contre de hauts dirigeants vénézuéliens, dont Diosdado Cabello.


C’est justement cette raison qui a été mise en avant par le numéro deux du chavisme (du nom du défunt Hugo Chavez, président de 1999 à 2013). « Si le monde veut nous infliger des sanctions, nous allons organiser des élections (...). Des pouvoirs impériaux et sans légitimité ont déclenché une campagne systématique de haine contre le Venezuela », a ajouté M. Cabello à la tribune du Parlement.

« Un seul candidat pour poursuivre la révolution »

Ce membre de l’Assemblée constituante, installée début août, a également confirmé, sans le nommer, que l’actuel chef de l’Etat serait le candidat du Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV) au pouvoir. « Nous n’allons pas avoir de problèmes, nous avons un seul candidat pour poursuivre la révolution », a-t-il lancé, tandis que les centaines de membres de la Constituante scandaient« Nicolas ! »« Nicolas ! ».


Cette instance aux prérogatives élargies, à la main du président Maduro, est chargée de rédiger une nouvelle Constitution. Elle s’est attribuée la plupart des compétences du Parlement.
« Nous allons vaincre unis », a ajouté M. Cabello, faisant allusion à la coalition de l’opposition de la Table de l’unité démocratique (MUD), plus divisée que jamais et qui doit encore passer par un long processus pour désigner son candidat.
C’est le Conseil national électoral (CNE), accusé par l’opposition de servir le gouvernement, qui doit fixer la date du scrutin, a conclu M. Cabello. Une vague de manifestations antigouvernementales, au cours desquelles 125 personnes ont été tuées, a secoué le Venezuela d’avril à juillet.

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