J'ai même pas fait le tour du monde
Qui aurait cru, sur la plage de la baie de Hann à Dakar, que les sept adolescents qui faisaient des ronds dans l'eau sur un Requin allaient avoir un destin particulier. Les SB, Sénégalais Blancs, ont tous pris la mer une nuit de septembre 1975. Jean-René, lui, ne la quittera jamais. De la Vieille Histoire à Goudrome, il tracera son sillage sans pourtant faire le tour du monde.
C'est ce long sillage de vingt-cinq ans qu'il nous conte ici. Vingt-cinq années où les péripéties de toutes sortes ne manquent pas. Avec sa plume alerte, son humour que ne renierait pas son frère Goudis, ses mots de Titi dakarois, il nous emmène des prisons marocaines à la Grande Barrière de corail, des trafiquants nigériens de Lomé aux pêcheurs du détroit de Malacca. Surtout, il nous montre que l'amitié existe et que le temps ne peut rien contre elle, surtout au bout du monde.
Enfant de Dakar, Jean-René Crozet s'est laissé envoûter par la mer et les voiliers. Il n'a jamais pu concevoir vivre sans «celle qui est la plus belle.» Après vingt-cinq ans de navigation, quand il pose sac à terre, c'est pour regagner quelque argent pour de nouveau repartir sur son bateau. Sa devise : «Navigare necesse est...»
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