CUISINE
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Ces plats sont les plus dangereux du monde
Vos parents vous ont appris à manger de tout ? Ils ont eu tort… Certains aliments consommés dans diverses régions du monde, y compris la nôtre, peuvent s’avérer très toxiques voire mortels lorsqu’ils ne sont pas préparés correctement. Une seule bouchée peut suffire à provoquer malaises, nausées, diarrhées et même une paralysie progressive entraînant la mort. Chaque année, on recense plusieurs dizaines de décès. Pour que vos repas ne virent pas au drame, voici la liste des spécialités les plus dangereuses du monde et la façon la plus sûre de les manger… On vous aura prévenu !
Le poisson-globe : le fugu
Très prisé au pays du Soleil levant, c’est peut-être le plat « risqué » le plus connu. Certaines parties de ce poisson, comme le foie, les yeux ou les ovaires, sont bourrées de tétrodoxine, une neurotoxine qui paralyse les muscles et entraîne la mort par arrêt respiratoire dans un délai de quatre à six heures. Chaque année, plusieurs personnes sont hospitalisées au Japon après avoir mangé de ce poisson-globe dont la découpe exige au moins cinq années d’apprentissage et l’obtention d’une licence accordée par l’État. Une fois débarrassé de ses parties toxiques, ce poisson, qui se sert principalement cru et coupé en tranches fines (sashimis), peut se consommer sans aucun danger.
La grenouille taureau
La grenouille taureau, originaire du nord de l’Amérique, a été introduite dans de nombreuses régions du monde. Dans le sud de l’Afrique et particulièrement en Namibie, cet amphibien est un mets apprécié. Mais manger cette grenouille est risqué : la peau et les organes des jeunes individus contiennent une toxine qui peut entraîner une insuffisance rénale. Seules les grenouilles adultes doivent être consommées.
L’akée ou aki
C’est le fruit national de la Jamaïque. L’akée est un arbre d’Afrique occidentale, cultivé dans les régions tropicales pour son fruit proche du litchi. Celui-ci, comestible, doit être récolté à maturité complète, lorsqu’il s’ouvre naturellement. Il faut ensuite le consommer très rapidement. Trop vert ou trop mûr, il est toxique et peut causer d’importants vomissements et de l’hypoglycémie. Ces intoxications redoutables sont très fréquentes dans certains pays des Caraïbes et d’Afrique occidentale.
Le poulpe vivant : le sannakji
Plat traditionnel sud-coréen, le poulpe vivant peut s’avérer dangereux car les plus coriaces restent parfois accrochés dans la gorge. Le sannakji serait ainsi responsable d’au moins six décès par étouffement tous les ans. Les spécialistes conseillent donc de le croquer dès la mise en bouche puis de le mastiquer longuement avant de tenter de l’avaler. Bon courage !
Les palourdes de sang
Vous aimez ramasser des coquillages sur la plage ? Soyez tout de même vigilants… Certains sont à préparer et à consommer en connaissance de cause. C’est le cas de la palourde de sang, qui se trouve principalement en mer de Chine et qui peut provoquer, si elle est mangée crue, de graves maladies comme l’hépatite A et E, la fièvre typhoïde et la dysenterie. Elle est régulièrement tenue pour responsable d’épidémies d’hépatite en Chine.
La viande faisandée de requin : le hákarl
Le hákarl est une spécialité culinaire islandaise à base de requin du Groënland. La chair de ce requin est toxique à cause de sa forte teneur en acide urique, mais elle peut être consommée après une longue préparation. Vidé et découpé, le requin est enfoui dans le sol pour environ six mois, puis séché à l’air libre durant 2 à 4 mois afin que la putréfaction soit complète et que l’acide urique soit totalement éliminé. Le requin est ensuite découpé en petits dés et servis à table. Pour éviter tout problème de digestion, il est tout de même conseillé d’accompagner le hákarl de quelques gorgées d’alcool de pommes de terre islandaises, le brennivín.
Le fromage aux larves : le casu marzu
Vous avez déjà du mal à manger du roquefort ? Essayez donc cette spécialité sarde. Ce fromage italien est infesté de larves de mouche, délibérément introduites durant la maturation du fromage. Elles permettent une fermentation différente du produit, qui devient alors beaucoup plus mou. Mais selon de nombreux médecins, cette spécialité est dangereuse. Certaines larves sont en effet capables de résister aux sucs gastriques et susceptibles de provoquer des lésions aux intestins, causant nausées, maux de ventre, vomissements et diarrhées sanglantes…
La noix de cajou
Vous adorez les noix de cajou à l’apéritif ? Vous pouvez sans risque en déguster autant que vous voulez, à condition qu’elles aient été préparées et cuites. Brutes, elles contiennent de l’urushiol, une toxine organique qui, si elle est consommée en grande quantité, peut s’avérer mortelle. Ce composant se retrouve notamment dans le sumac vénéneux. Les noix sont donc passées à la vapeur puis salées avant d’être commercialisées. L’empoisonnement par noix de cajou est rare, mais ceux qui les manipulent pour leur fabrication en retirant la coque peuvent parfois être victimes d’effets secondaires.
Le sureau
Délicieuses en jus ou en sirop, les baies de sureau sont à manier avec précaution. Lorsqu’elles ne sont pas cuites, elles peuvent être extrêmement toxiques et provoquer diarrhées sévères et convulsions. La toxicité est détruite lors de la cuisson, obligatoirement à plus de 65 °C.
Le manioc
Le manioc est une plante-racine tropicale cultivée dans les pays insulaires du Pacifique, d’Amérique du Sud, d’Asie et d’Afrique. Très utilisé, cet aliment peut être dangereux voire mortel s’il n’est pas cuisiné correctement. Il contient des traces de cyanure qui disparaissent une fois qu’il a été trempé dans l’eau. En cas d’intoxication, les symptômes apparaissent quatre à six heures après le repas : vertiges, vomissements, malaises pouvant entraîner la mort si la personne n’est pas soignée à temps. Heureusement un traitement efficace et peu onéreux existe.
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