50 ANS DE L’HOMME SUR LA LUNE
50 ANS DE L’HOMME SUR LA LUNE
ACTUALITÉ
Pendant la mission Apollo 11, les échanges des astronautes ne manquaient pas d’humour
Du premier voyage sur la Lune lors de la mission Apollo 11, on ne se souvient souvent que de la citation solennelle de Neil Armstrong : « C’est un petit pas pour l’homme, un bond de géant pour l’humanité ». Mais d’autres phrases, plutôt drôles, ont elles aussi été prononcées lors de la mission.
Par exemple, lors du moment de l’alunissage, une série d’alarmes imprévues ont fait manquer aux astronautes, le site prévu pour se poser. La situation s’aggrave ensuite, car leur niveau de carburant s’amenuise, et à Houston, tout le monde craint la panne de carburant. Le directeur de vol Gene Kranz lance alors à Charlie Duke, le « Capcom » (l’opérateur en contact direct avec l’équipage) : « Rappelle-leur qu’il n’y a pas de putain de station-service sur la Lune ! »
Une fois arrivé sur la Mer de la Tranquillité, Neil Armstrong annonce la nouvelle à Houston. Où Charlie Duke lui répond : « Bien reçu ! Vous teniez un tas de gars en haleine ici. Ils allaient devenir tout bleus ! On respire à nouveau, merci beaucoup ! »
« Merde, ils ont atterri… »
Une annonce qui a mis tout le monde en joie dans la salle de commandement d’Houston. Tout le monde, sauf peut-être Dick Gordon. Il faut dire que l’astronaute faisait partie de la mission suivante, Apollo 12, qui était initialement celle qui devait se poser sur la Lune. Apollo 11 n’était en fait qu’une répétition, car personne ne pensait qu’Armstrong et Aldrin réussiraient. Il lâche alors, en comprenant qu’il ne sera pas le premier homme à marcher sur la Lune, « merde. Ils ont atterri… »
Les deux astronautes de la mission sortent ensuite du module Eagle pour marcher sur le sol de notre satellite. Quand vient le tour de Buzz Aldrin, il décrit ses actions :« Maintenant, je remonte d’un échelon pour aller refermer un peu le sas. En m’assurant de ne pas nous enfermer dehors… » Neil Armstrong lui répond en riant : « C’est une sacrément bonne idée ! »
Après avoir fini leurs activités sur la Lune, ils rejoignent Michael Collins, resté dans le module. Il avait la mission importante de les récupérer. Une fois ses deux collègues remontés à bord, le pilote sourit : « Bon, on est encore loin de la Terre mais à partir de maintenant, c’est de la descente tout du long… »
La blague de « M. Gorsky », une légende urbaine qui a la dent dure
Une blague qu’aurait aussi faite Neil Armstrong sur la Lune circule depuis de nombreuses années. Après avoir dit sa célèbre phrase lors de son premier pas au sol, il aurait lâché : « Bonne chance, M. Gorsky… » Pourtant, aucun Gorsky dans la salle de commandement d’Houston. Peut-être narguait-il un Russe ? Mais parmi les équipes russes non plus, nul Gorsky.
Pendant toutes les interviews qui ont suivi la mission Apollo 11, Armstrong aurait refusé de dévoiler l’identité de cette personne. Puis, un jour, en conférence de presse, il aurait tout avoué à un journaliste : « M. Gorsky est mort maintenant. Je peux donc vous expliquer. Quand j’étais petit, je jouais au base-ball avec un ami, et la balle a atterri chez les voisins, M. et Mme Gorsky. Je suis allé la chercher. Par la fenêtre, j’ai alors entendu : « Une fellation ? Tu veux une fellation ? Je t’en ferais une le jour où le fils du voisin ira sur la Lune ! » »
Aussi drôle que cette histoire puisse être, il ne s’agit que d’une légende urbaine. Neil Armstrong a démenti ces faits lui-même. Eric M. Jones, rédacteur du journal de la mission Apollo 11 pour la Nasa a également déclaré : « En novembre 1995, une histoire a commencé à circuler sur internet. Laissez-moi vous dire que Neil n’a jamais dit « Bonne chance, M. Gorsky », a aucun moment de la mission. Le 28 novembre 1995, il a d’ailleurs écrit : « Cette blague circule depuis un an. Je l’ai entendue pour la première fois en Californie, dans la bouche du comédien Buddy Hackett. » »
Enfin, autre citation amusante, et pour le coup, véridique. Cette dernière n’a pas été prononcée lors d’Apollo 11, mais d’Apollo 12. En 1969, cette deuxième mission sur la Lune a finalement lieu.
Charles Conrad, commandant de la mission, devient le troisième homme à marcher sur la Lune. Sa petite taille (1m67) étant souvent objet de plaisanteries de la part de ses camarades, il s’exclame, en sautant du dernier échelon avant le sol lunaire : « Youpi ! C’était peut-être un petit pas pour Neil, mais c’est sacrément haut pour moi… »
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