CROISIERE A SAINTE LUCIE EN AMEL 54

 
Jean, Barbara
Jean-Luc, Isabelle
en croisière à Sainte-Lucie   
 


À seulement 30 milles nautiques des côtes martiniquaises, Sainte-Lucie est un réel dépaysement. Véritable phénomène géologique, son relief autant que sa végétation terrestre et sous-marine, sont exubérants. Il n'y a qu'à visiter son volcan, à admirer ses deux Pitons dressés à la verticale au-dessus de la mer ...
 
 
 
A Sainte-Lucie les francophones s'attendent à retrouver l'atmosphère française qui règne dans l'île voisine de la Martinique (les Français ont occupé l'île 137 ans en alternance avec les Anglais qui eux l'ont occupée 15 ans et huit mois…), quant aux anglophones ils espèrent trouver en " Saint-Lucia" une petite colonie britannique qui ressemblerait à la Barbade, sa voisine du sud-est : or ni les uns ni les autres ne seront déçus mais ils seront étonnés de découvrir une des rares îles typiquement antillaises, d'autant plus qu'après avoir été associée au Commonwealth à partir de 1967 l'île a accédé le 23 février 1979 à son indépendance totale de la Grande-Bretagne : elle n'est donc ni française ni anglaise !
 
 
 
 
 
Un bon alizé  nous fait traverser le canal de Sainte-Lucie et  nous atteignons rapidement Marigot Bay en seulement quatre heures au travers : le vent nous était largement favorable mais la mer houleuse.
fort de l'ilet Pigeon à Rodney Bay
 
 


Nous contournons la pointe au sommet de laquelle se dresse le fort de Pigeon Island : cette presqu'île bordée par l'Atlantique et la Caraïbe est classée parc historique national. Ici en effet se déroula la célèbre bataille qui opposa l'amiral Rodney, à la tête de la flotte anglaise, et l'amiral de Grasse défendant les intérêts français. Du fort britannique de Pigeon Island subsistent quelques ruines. On y trouve aussi un petit restaurant au nom évocateur : « la jambe de bois » ! Haut-lieu du festival de jazz de Sainte-Lucie tous les ans au mois de mai, Pigeon Island se transforme à l'occasion en un « Woodstock » des Caraïbes…
 
La végétation luxuriante et effervescente des collines alentour abrite de belles villas, notamment sur les flancs du morne Fortune où les bougainvillées ont effacé depuis longtemps les traces des combats d'autrefois. Ici, où les uns et les autres plantaient alternativement le drapeau de la victoire, les casernes ont été transformées en lycée et en centre de recherches médicales ! Le sommet sert de pâturage aux  vaches, de terrain de jeu aux enfants et de belvédère aux parents…pour contempler l'ombre grise des montagnes et la ville en contrebas, serrées à l'abri de son golfe, derrière les quais où des centaines de femmes-fourmis, portant chacune sur la tête un régime de bananes enveloppé de plastique bleu, s'engouffrent en longues processions dans le ventre des bananiers blancs de la Gesst Industrie…En effet à Sainte-Lucie la banane représente 85% de l'économie de l'île et le tourisme une bonne partie du reste…On  peut même dire que c'est son industrie principale. Sainte –Lucie se « vend » bien, les hôtels y sont nombreux et, de plus en plus nombreuses aussi le long de la côte, les maisons construites pour les résidents américains et canadiens séduits lors d'un premier voyage.
Deux aéroports la desservent : tout à fait au sud, près de Vieux-Fort, Hawanorra, ancienne base militaire américaine installée pendant la dernière guerre qui reçoit aujourd'hui les grands jets en provenance de New York, Montréal ou Londres, qui franchissent l'Atlantique d'un seul coup d'aile
le terrain de Castries quant à lui, allongé entre deux routes (et sur lequel nous aurons une magnifique vue depuis notre mouillage) se glisse entre deux collines dont on a un peu raboté l'une pour aménager une porte d'entrée aux avions des îles !


 
Pigeon Island se visite : on y parvient à partir du petit port de pêche de gros Ilet où il se trouve toujours une barque à louer. Les fortifications sont celles-là mêmes qui servaient de poste d'observation à l'amiral Rodney. Il y attendait un moment propice pour attaquer les Français de la Martinique. Cet instant se présenta le 8 avril 1782 : un navire de reconnaissance lui ayant signalé que l'amiral de Grasse venait de sortir de la baie de Fort-de-France, Rodney sauta sur son vaisseau et entraina toute sa flotte derrière lui. La bataille se déroula quelques jours plus tard entre la Dominique, la Guadeloupe et les Saintes. Elle s'acheva par la catastrophale déconfiture des Français…
 
 
La grande baie de Rodney nous apparaît juste après, elle est facile d'accès, et nous jetons l'ancre par deux mètres de fond non loin du chenal d'accès à la marina : l'endroit rappelle un peu Jolly Harbour à Antigua !
 
 
Le lendemain nous allons en annexe (après avoir changé de moteur hors-bord car il ne voulait pas démarrer !)
 
 
cheveux au vent



 
et parvenons à terre face aux grands bâtiments d'un terre-plein dont celui de l'immigration et des douanes à l'étage. Nous payons 40,45 EC $ pour la clearance d'entrée. Quelques boutiques, des connexions wifi dans les cafés près des quais et plusieurs professionnels nautiques et techniques complètent les services pour les plaisanciers.
Nous nous promenons et faisons quelques achats, allons boire un verre et relever nos mails, achetons du poisson pour ce midi et retournons à bord déjeuner.

Le nord-ouest de l'île est le foyer de la magnifique baie de Rodney. Avec sa forme de fer à cheval, un lagon artificiel, du sable doré sans fin, une gamme d'hôtels, une vie nocturne animée et un port de plaisance avec des histoires de pirate, c'est une plaque tournante de l'activité en plein essor.
 
 
 
 
 
CAP SUR CASTRIES
 
 
de nombreuses barques viennent nous proposer des produits locaux
     

Il y a une cinquantaine d'années un incendie détruisit en grande partie la ville de Castries : la plupart des belles vieilles maisons de bois disparurent dans les flammes et il n'en reste que fort peu aujourd'hui. Mais une reconstruction intelligente a permis à Castries de conserver l'aspect d'une sympathique bourgade anglaise avec un centre commercial achalandé et quelques zones de "duty free".
Centre économique de Sainte-Lucie, Castries est aussi devenue l'une des destinations les plus prisées au monde des paquebots de grande croisière pour sa magnifique marina et ses magasins de luxe.
Castries doit sont nom au maréchal de Castries qui s'est battu pour que la Grande-Bretagne rende Sainte-Lucie à la France lors de la signature du traité de Versailles. Ministre de la Marine et des Colonies en 1780
La riche histoire de l'île s'est ancrée dans l'architecture de la capitale.

Les amateurs de monuments historiques pourront admirer la beauté d'impressionnants bâtiments comme la Basilique de l'Immaculée Conception qui est la plus grande cathédrale des Caraïbes et dont la construction a duré 72 ans !
Vous pourrez également vous délecter devant d'autres monuments tels la Librairie Publique, la Maison du Gouvernement marquée par une magnifique architecture victorienne et les vues sur le port de Castries depuis le fort sur le mont Fortune et la cathédrale catholique.
         
 
 
 
La capitale de Sainte-Lucie représente 40% de la population totale de l'île et bénéficie d'une économie touristique très dynamique grâce aux croisiéristes. Tous les ans, une grande quantité de yachtmen choisissent cette destination pour se détendre à bord de leurs luxueux bateaux, admirer les superbes paysages de l'île et profiter de la célèbre marina, Rodney Bay qui héberge le port le plus important de Sainte-Lucie.
Également la curieuse pyramide de l'Alliance Française
 
                                                                  
 
Les férus de shopping trouveront leur bonheur dans la capitale. Que vous recherchiez de la bijouterie fine ou de l'artisanat, vous les trouverez à prix hors taxes ! Bien que les boutiques et les centres commerciaux de Sainte-Lucie soient relativement petits, vous serez étourdis par l'impressionnante variété de produits qu'ils contiennent.

 
 
LE MARCHE
 
 






 


 
                                               

jolie capeline!










 
 
 
 
 

LE MARCHE AUX POISSONS





 
 
 
 
             
 
Castries est la capitale de Sainte-Lucie : ancienne ville coloniale elle a su préserver son patrimoine et l'utiliser touristiquement. Depuis 1785 le maréchal de Castries, ministre de Louis XVI, a donné son nom illustre à cette ville. Entourée de collines, cette ville portuaire est beaucoup plus animée et accueillante que belle! Entre 1796 et 1948 son vieux manteau urbain a été ravagé par quatre gigantesques incendies, pour renaître  sous les traits d'une ville moderne sans grand intérêt...De l'époque coloniale il ne reste que quelques maisons en bois, situées dans le quartier de la cathédrale, notamment Columbus Square, une place où trône un gigantesque acajou, le plus grand et le plus vieil arbre de l'île dit-on.
 
 
Mais quelle n'est pas notre surprise de découvrir en arrivant deux énormes paquebots de croisière Costa amarrés le long des deux quais où descendent par dizaines, que dis-je, par centaines! les passagers!...
 
ISABELLE FACE AU MONSTRE D'ACIER...
                                                     
 
Nous nous glissons entre les deux, histoire de voir ce qu'il y a au bout, mais pas possible de jeter l'ancre là! Alors nous faisons demi-tour et trouvons un endroit  où mouiller de l'autre côté à Vigie Cove, petite crique où il y a 6 à 7 mètres de fond (vase).
En débarquant c'est la grande animation : surtout le marché local! Que de couleurs...
 
 
 
 
 



 
Nous longeons la côte, abrupte par endroits, rossée par les vagues, découvrant au passage de petites criques bien sympathiques…
 
 



                          Isabelle et Barbara devisent en contemplant le paysage





 


Au fond des anses les rouleaux, poussés par le vent, viennent cracher leur écume presque à la face des maisons !
l'anse Chastanet
L'amiral britannique fortifia  Pigeon Island afin d'avoir un rempart fidèle lors des affrontements militaires qui opposaient Français et Anglais à la fin du XVIII° siècle. A la fin des hostilités le fort fut abandonné jusqu'au début du XX° siècle. Les forces américaines y installèrent une petite base lors de la Seconde Guerre mondiale. En 1970 la construction d'une langue de sable permit de relier Pigeon Island à la terre ferme, et, en 1979 l'ilot devient parc national sous la houlette du Saint Lucia National Trust. Aujourd'hui on visite encore les vestiges du fort Rodney et des jolis sentiers permettent de se promener. Par temps clair on a une vue exceptionnelle sur la Martinique.
 
Une partie des 250 hectares du site de l'Anse Chastanet est une ancienne plantation coloniale française, située dans la vallée de l'Anse Mamin, au nord de la plage principale de l'hôtel. Les clients peuvent ensuite soit prendre le taxi d'eau de l'hôtel, soit rentrer par une promenade le long de la côte vers l'Anse Mamin. L'historique d'Anse Mamin est très coloré du fait que c'était l'un des premiers sites ruraux de l'île. Le premier propriétaire était un français, le baron Antoine Marie Y'Volley et sa femme Henrietta.
L'Anse Mamin d'origine comptait 290 hectares et était pour la plus grande partie une plantation de canne à sucre. Les ruines de la maison et le moulin à sucre comportant les restes d'une énorme roue hydraulique, le système d'eau avec son viaduc et le réservoir d'eau de 7,5 millions de litres sont toujours visibles sur la propriété. Apparemment, certains des esclaves ont fui Anse Mamin pour créer la cité de Bouton dans le nord-est de la plantation. Cette cité a été conservée. Bouton est finalement devenu le premier village "libre" de Sainte-Lucie, où certains esclaves qui avaient été libérés légalement se sont réunis avec leurs frères pour acheter leurs vivres à la propriété voisine Anse Mamin.
Il existe des dossiers relatifs à une hypothèque sur la propriété Anse Mamin, signée en 1834, sans doute pour faire revivre la propriété après l'ouragan de 1831. Il est probable que ce plan ait échoué par la suite en raison du manque d'activité et de production, jusqu'en 1859, lorsque la propriété a été vendue à un membre de la famille DuBoulay, une famille étant actuellement toujours propriétaire d'un grand site dans la ville de Soufrière. Le site d'Anse Mamin a ensuite changé plusieurs fois de propriétaire, avant d'avoir été acquis en 1984 par son propriétaire actuel, le complexe hôtelier d'Anse Chastanet.

Quoi de neuf ?
En plus des nouvelles pistes cyclables que nous avons tracées à travers la jungle d'Anse Mamin, nous avons maintenant libéré tous les chemins de randonnée pédestre afin qu'ils soient accessibles en permanence. Ce changement permet à nos clients d'avoir un meilleur accès à pied pour explorer les ruines historiques de la plantation d'Anse Mamin, d'y découvrir le réservoir d'eau du 18ème siècle et pour y observer les oiseaux.
     arrivée aux Deux Pitons
 
 
 
Deux montagnes qui tombent à pic dans la mer, séparées par une minuscule baie bordée d'une jolie plage
 
 
 
Là il va falloir prendre une bouée ( "buoy" en anglais pour corps- mort) car il y a du fond : nous sommes aidés par Billy qui nous promet de venir demain nous chercher pour aller visiter le site avec le taxi de son oncle.
Confortablement amarrés sur notre bouée nous admirons alors cette fabuleuse falaise verticale qui nous écrase de sa masse vertigineuse se reflétant dans les eaux lisses de la mer, merveilleusement protégées des vents dominants. Nous savourons pleinement ce privilège et savourons le savoureux dîner préparé par Isabelle, puis c'est la féerie de la nuit tropicale où les stridulations obsédantes des grillons répondant aux gentils coassements de minuscules grenouilles et aux vrilles sans fin d'une multitude de criquets...l'obscurité est zébrée par les quelques éclairs extrêmement mobiles de centaines de lucioles...
GRANDIOSE   IS NOT IT ?...





 

UNE PETITE ALLURE DU PAIN DE SUCRE DES SAINTES...

 
Le site le plus important des Caraïbes, les deux grands pitons volcaniques de Sainte-Lucie, près d'une « soufrière », encore une, qui siffle comme un diable sans réussir à effrayer qui que ce soit !
 

 
Coucher de soleil aux deux Pitons à observer le rayon vert :
le rayon vert], flash vert ou encore éclair vert (par calque de l'anglais green flash) est un photométéore rare qui peut être observé au lever ou au coucher du Soleil et qui prend la forme d'un point vert visible quelques secondes au sommet de l'image de l'astre tandis qu'il se trouve en grande partie sous l'horizon. Un tel phénomène peut également être observé avec la Lune
 

 


 





 

LE RAYON VERT ?.....

 
 

 

Qu'est-ce que le rayon vert ou le "green flash"?

Sur le pont d'un bateau, juste avant le coucher du soleil, les matelots espèrent voir ce fugace rayon vert émeraude qui apparaît, et disparaît presque aussi soudainement, lorsque le bord supérieur du disque solaire effleure l'horizon juste avant de se coucher. Cette petite tache lumineuse dure à peine quelques secondes. Plus précisément, 1,8 sec à l'équateur, 2,5 sec à une latitude de 45 degrés.
Ce phénomène de réfraction, qui ne se produit que lorsque l'atmosphère est extrêmement pure et qu'il y a très peu de particules pouvant créer de la diffraction ou dispersion, apparaît très rarement au lever ou au coucher du soleil.




Comment cela se passe-t-il?

La réfraction du Soleil par l'atmosphère crée un spectre vertical. Au fur et à mesure que le soleil descend sous l'horizon, les couleurs spectrales disparaissent une à une à commencer par le rouge, l'orangé, puis le jaune. Quand ces 3 couleurs sont disparues, quelques fois, à peine le temps d'un éclair, la seule couleur qui reste visible est le vert. C'est à cause des poussières présentes dans l'atmosphère qu'on ne peut observer de "rayon bleu" suivi d'un "rayon violet". Les particules poussièreuses dispersent ces 2 dernières couleurs. Souvent, le vert est aussi dispersé, d'où la rareté du phénomène. Pendant que se produit le rayon vert, le ciel demeure rouge autour et au-dessus du Soleil à cause de la dispersion de la lumière au-delà l'horizon par les particules dans l'air.



Où observe-t-on le plus le rayon vert?

Dans tous les cas, l'observation de ce phénomène se manifeste le plus souvent sous de hautes latitudes, parce que le Soleil se lève et se couche plus lentement dans ces régions. De plus, on a plus de chance d'observer ce phénomène à un endroit où l'horizon est plutôt plat; i.e. là où l'atmosphère disperse le plus les couleurs. C'est au-dessus de l'océan que le rayon vert est le plus net; car il y a moins de poussières en suspension (donc la longue longueur d'onde verte a plus de chance de se rendre à notre oeil) et les couleurs sont séparées plus largement en traversant le prisme atmosphérique. Si le coucher de soleil que vous être en train d'admirer est plutôt rouge, les chances seront minces d'y apercevoir le rayon vert; par contre, s'il est plutôt jaune, alors surveillez bien.  Un rayon rouge est aussi quelquefois observable quand le soleil, en se couchant, passe derrière une bande nuageuse et ressort au-dessous, juste avant que sa bordure inférieure ne disparaîsse sous l'horizon. Il est toutefois moins évident, car on est habitué de voir un coucher de soleil rouge... c'est pas comme le vert!
En passant, il est très dangereux d'observer des couchers ou des levers de soleil à travers des jumelles...




Et son rapport avec la météo?

Ce phénomène est très peu relié avec la météo. Cependant, ce qu'on sait, cést que la présence de vents en haute altitude accroit sa possibilité.



Lien suggéré

Voici un site en anglais sur le sujet, qui semble bien intéressant... avec images à l'appui!
http://mintaka.sdsu.edu/GF/https://fr.wikipedia.org/wiki/Rayon_vert 
 
http://www.meteo.org/phenomen/ray-vert.htm


 
VENDEURS DE FRUITS
un comité d'accueil actif et intéressé...
 


 
 
 

 
 
 
 
 
 





A Sainte-Lucie, au sud de la ville de Soufrière, le Petit Piton (743 m d'altitude) et le Gros Piton (800 m d'altitude) sont si chers au cœur des Saint-Luciens qu'ils ont été érigés en symboles nationaux.
Ces deux phénomènes naturels, d'origine volcanique, figurent en effet sur le drapeau de Sainte-Lucie.
Ils sont même en passe d'être classés au
patrimoine mondial de l'Unesco
.

Dominant la baie de Soufrière
, ces pitons sont très difficiles d'accès. Seuls les randonneurs chevronnés pourront se hisser au sommet de Gros Piton. Pour les découvrir, le meilleur point de vue est certainement depuis la mer, où depuis le sommet du Mont Gilmie
, point culminant de l'île, à quelques kilomètres de là.

 
 
 
 
MARIGOT BAY
Marigot Bay est une anse superbe complètement fermée, paradis des plaisanciers de la Caraïbe. Une petite navette gratuite (free ferry) permet de passer de l'autre coté de la rive où se trouve le bar « Doolittle », du nom du film qui fut en partie tourné ici, véritable havre de paix et de fraîcheur…Tout autour de cette petite baie se trouvent resorts, hôtels et restaurants ainsi que quelques bars aux couleurs chamarrées …
Marigot Bay enfonce comme un doigt de mer entre des côtes escarpées qui offre un superbe abri aux plaisanciers.







c'est un véritable "trou à cyclone" dont l'entrée reste assez confidentielle car la baie est très petite et toute en profondeur. Un décor extraordinaire qui nous séduit immédiatement!
















 
 




Le soleil descendant sabre la mer de ses rayons de plus en plus horizontaux...Le ciel est flamboyant, d'un bleu argenté il passe à un rose violacé...On dirait qu'il hésite entre le rouge et le rose!Finalement je dirai qu'il opte pour le parme...
 
L'alizé caresse doucement les palmes qui ondulent au-dessus des plages d'ivoire étincelant...On entend bruisser les feuillages des cocotiers, quelques poissons-perroquets curieux dardent leur aileron vert pistache auprès des têtes de corail mauves que l'eau dessine parfaitement...Nous aimons ces iles, ce soleil, ces paysages...






 

 


 




 
 
 retour à Sainte Anne
Nous remontons directement sur la Martinique où nous jetons l'ancre à Sainte Anne 

Nous débarquons à terre car le sonneur de conque annonce l'arrivée de poisson frais : Jean-Luc ne résiste pas à l'achat d'une très beau thon dont on nous lève les filets

    

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