SAINTE-LUCIE



Jean, Barbara
Jean-Luc, Isabelle en croisière à Sainte-Lucie   

 

Un alizé "musclé" force 6 à 7 nous a fait traverser le canal de Sainte-Lucie et nous atteignons Marigot Bay en quatre heures au travers : le vent nous était vraiment costaud!.

Nous étions à 70° du vent dans le canal , avec des creux jusqu'à deux mètre 50, je vous prie de croire que nous étions secoués! Cela ne nous a pas empêché de déjeuner de la bonne salade de lentilles d'Isabelle accompagnée d'œufs durs puis des fruits, de quoi se restaurer et d'apaiser nos estomacs mis à l'épreuve....Il est vrai que nous avons dépassé les 8 nœuds allègrement!

Nous voilà donc arrivés en face de Rodney Bay  après seulement trois heures de navigation : nous décidons de poursuivre sur Marigot Bay que nous atteignons une heure plus tard et où nous nous accrochons à un corps mort : Barbara saute aussitôt à l'eau, mais aujourd'hui pourtant nul besoin d'aller vérifier l'ancre, juste pour le  plaisir et le délassement!

 

 

à terre petite promenade dans cette jolie marina : Marigot Bay est une anse superbe complètement fermée, paradis des plaisanciers de la Caraïbe. Une petite navette gratuite (free ferry) permet de passer de l‘autre coté de la rive où se trouve le bar « Doolittle », du nom du film qui fut en partie tourné ici, véritable havre de paix et de fraîcheur…Tout autour de cette petite baie se trouvent resorts, hôtels et restaurants ainsi que quelques bars aux couleurs chamarrées …

Marigot Bay enfonce comme un doigt de mer entre des côtes escarpées qui offre un superbe abri aux plaisanciers. 

 c'est un véritable "trou à cyclone" dont l'entrée reste assez confidentielle car la baie est très petite et toute en profondeur. Un décor extraordinaire qui nous séduit immédiatement!

notre bel Amel de collection de 54 pieds

Le soleil descendant sabre la mer de ses rayons de plus en plus horizontaux...Le ciel est flamboyant, d'un bleu argenté il passe à un rose violacé...On dirait qu'il hésite entre le rouge et le rose! Finalement je dirai qu'il opte pour le parme...

L'alizé caresse doucement les palmes qui ondulent au-dessus des plages d'ivoire étincelant...On entend bruisser les feuillages des cocotiers, quelques poissons-perroquets curieux dardent leur aileron vert pistache auprès des têtes de corail mauves que l'eau dessine parfaitement...Nous aimons ces iles, ce soleil, ces paysages...

Pour le  dîner  , après en entrée une terrine maison du beau-frère, Isabelle nous concocte des spaghettis Bolognaise délicieuses avec du fromage râpé en provenance directe d'Italie où elle vient de passer une semaine en séjour linguistique, puis un plateau de fruits locaux....

 

C'est ici  que nous faisons les papiers de la clearance, optant pout une "entrée/sortie" bien pratique, comme ça on est en règle une fois pour toutes.

 

 

 Cap au sud vers les Deux Pitons

 

GRANDIOSE   IS NOT IT ?...

 

 

 

 

 

 

UNE PETITE ALLURE DU PAIN DE SUCRE DES SAINTES...

Deux montagnes qui tombent à pic dans la mer, séparées par une minuscule baie bordée d'une jolie plage. Ici il va falloir prendre une bouée (buoy en anglais pour corps mort) car il y a du fond : les tarifs sont 20 US $ / 54 EC $ / 18 €

Confortablement amarrés sur notre bouée nous admirons alors cette fabuleuse falaise verticale qui nous écrase de sa masse vertigineuse se reflétant dans les eaux lisses de la mer, merveilleusement protégées des vents dominants. Nous savourons pleinement ce privilège ainsi que le savoureux dîner préparé par Isabelle (confit de canard du sud-ouest avec de la semoule de couscous), puis c'est la féerie de la nuit tropicale où les stridulations obsédantes des grillons répondant aux gentils coassements de minuscules grenouilles et aux vrilles sans fin d'une multitude de criquets...l'obscurité est zébrée par les quelques éclairs extrêmement mobiles de centaines de lucioles 

 

 

VENDEURS DE FRUITS 
un comité d'accueil actif et intéressé...

 

Grégoire
le marchand de fruits flottant

elle est pas belle sa barcasse ?!

 

 Le site le plus important des Caraïbes, les deux grands pitons volcaniques de Sainte-Lucie, près d’une « soufrière », encore une, qui siffle comme un diable sans réussir à effrayer qui que ce soit

 

 

A Sainte-Lucie, au sud de la ville de Soufrière, le Petit

Piton (743 m d’altitude) et le Gros Piton (800 m d’altitude)

sont si chers au cœur des Saint-Luciens qu’ils ont été

érigés en symboles nationaux.

 

 

Ces deux phénomènes naturels, d’origine volcanique, figurent en effet sur le drapeau de Sainte-Lucie. 
 

 

 

 

 

 Dominant la baie de Soufrière, ces pitons sont très difficiles d’accès. Seuls les randonneurs chevronnés pourront se hisser au sommet de Gros Piton. Pour les découvrir, le meilleur point de vue est certainement depuis la mer du pont de notre bel Amel 54.

 

nous sommes face à Sugar Bay et son magnifique resort

 

    

 

 

      

dans ce complexe hôtelier haut de gamme on se déplace en tuk tuk tuk 

 

 

Nous remontons ensuite contre le vent et le courant jusqu'à Rodney Bay : Nous contournons la pointe au sommet de laquelle se dresse le fort de Pigeon Island : cette presqu’île bordée par l’Atlantique et la Caraïbe est classée parc historique national. Ici en effet se déroula la célèbre bataille qui opposa l’amiral Rodney, à la tête de la flotte anglaise, et l’amiral de Grasse défendant les intérêts français. Du fort britannique de Pigeon Island subsistent quelques ruines. On y trouve aussi un petit restaurant au nom évocateur : « la jambe de bois » ! Haut-lieu du festival de jazz de Sainte-Lucie tous les ans au mois de mai, Pigeon Island se transforme à l’occasion en un « Woodstock » des Caraïbes…

 

 

La grande baie de Rodney nous apparaît juste après, elle est facile d’accès, et nous jetons l’ancre par deux mètres de fond non loin du chenal d’accès à la marina : l’endroit rappelle un peu Jolly Harbour à Antigua !

 

Le lendemain nous allons à terre en annexe

 

 

 Nous parvenons à terre face aux grands bâtiments d’un terre-plein dont celui de l’immigration et des douanes à l’étage.

il y a même un service sanitaire!

        

 

il faut monter les marches

 

à droite les douanes

à gauche en montant

   

 



      

 

Nous avons payé l'an dernier ici  40, 45 EC $ pour la clearance d’entrée. Quelques boutique, des connexions wifi dans les cafés près des quais et plusieurs professionnels nautiques et techniques complètent les services pour les plaisanciers.

Nous nous promenons et faisons quelques achats, allons boire un verre

       

 

 et profiter de la wifi pour relever nos mails, achetons du poisson pour ce midi et retournons à bord déjeuner : LE jambon de Noël apporté par jean, Le saucisson apporté  par Barbara, les restes du confit de canard d'Isabelle ainsi que les spaghettis Bolognaise au surimi/miettes de thon/tomates + LES fromages italiens

parmigiano
 

 

 

 

Le nord-ouest de l'île est le foyer de la magnifique baie de Rodney. Avec sa forme de fer à cheval, un lagon artificiel, du sable doré sans fin, une gamme d’hôtels, une vie nocturne animée et un port de plaisance avec des histoires de pirate, c'est une plaque tournante de l'activité en plein essor.

 

 

voilà donc une très bonne semaine de passée avec nos amis Jean-Luc et Isabelle à bord de leur magnifique Amel 54, que du bonheur

 

Ensuite traversée-retour vers la Martinique, "moins pire" que prévue : un bon force 5 mais moins de creux qu'à l'aller - Dans la nuit suivante le passage d'une onde tropicale active a fait se tendre la main de fer et la chaine...Grrrr