BONNES NOUVELLES DE NAVIGATION
bonjour tout le monde
COMPTE-RENDU D'UNE TRAVERSEE ANNONCEE….
Avons passé une bonne semaine de robinsonade à LaBlanquilla : qu'y a-t-il à faire dans cette île ? RIEN, sinon, contempler ce merveilleux paysage de carte postale qui s'offre à mes yeux grands ouverts sur ce petit bouquet de palmiers, poussé là sûrement par la main de l'homme tellement il sert de repère pour jeter l'ancre , de belles baignades en snorkeling, une belle balade en traversant la petite lagune rose pour aller jusqu'à la villa del Americano avec ses arches à couper le souffle, ses grottes où dorment des ânes, la visite surprenante de cette maison abandonnée (il est même écrit sur certaines cartes " maison hantée…).Il avait bien prévu le coup le milliardaire : les vestiges d'une éolienne géante sont là pour le prouver, il voulait faire son électricité, il avait aussi aménagé une petite piste d'atterrissage pour un petit avion de ravitaillement, les pièces sont agréables (ça me fait penser aux maison à l'abandon sur l'îlet Cabri aux Saintes, sous le Fort Joséphine…)
Bon bref, il faut aimer la solitude, la méditation, l'introspection, tout ce que j'aime ! on me traite souvent d'intellectuelle : c'est faux ! je suis une cérébrale, voilà !
9h
Partis du 14°27'695 N / 060°52'481 W nous naviguons d'abord en zig zag pour hisser la GV en décidant de prendre un ris dès le départ.
Cap au 235° à 290 milles
9h45
en ciseaux car déjà plein VA, 21 milles en trois heures
13h - 13h30-14h
grains, ça monte à 30/35 nds (c'est là qu'on est content d'avoir pris un ris au départ, lalallère) mais il faut lofer sous les grains du coup ça file car on passe de 120 ° du vent à travers
Jean prend la barre
Ensuite plus on est sous le vent de Lucie plus la mer s'aplatit, moins il y a de vagues et de houle et de creux (et c'est tant mieux)
Si la moyenne des premières heures atteignait 8 nœuds (avec les premiers 40 milles cinq heures), l'apaisement qui suit ces grains amène le calme côté mer et côté vent, ramenant notre moyenne à 5, mais sous un beau soleil et sur une mer assagie
16h
coups de tonnere éclairs, ciel anthracite : pas bon tout ça à ranger les coussins du cockpit, sortir les cirés, mettre la toile-joue côté bâbord au vent où il y a le poste de pilotage pour être à l'abri : ça devient si sombre qu'on croirait que la nuit est tombée ! Des éclairs et coups de tonnerre balaient le ciel, c'est beau mais inquiétant : combien de temps ça va durer ?
Jean prend la barre, on enroule le foc, on attend que ça passe
18h
Nous voilà maintenant au près (pour le même cap)
Damned
19h30 : le vent revient de l'Est, nous sommes à 130 ° du vent, de nouveau en ciseaux
68 milles en 12 heures (la moyenne a baissé !)
80 milles en 15 heures
117 milles en 21 heures
Le lendemain 6H
J'ai des problèmes avec mon Pactor III qui clignote et impossible depuis hier de récupérer mes fichiers météo et mes mails
8h45
132 milles en 24 heures
11h : le ris est largué, le beau temps est revenu
je refais des essais Pactor III /BLU, nada (connection has been lost, failed…)
En plus j'ai très mal au bide et ne me sens pas très bien(intoxication quelconque sans doute, ou bien stress ??)
Un avion nous a survolé en battant des ailes …
Enfin globalement tout va bien ce deuxième jour = 255 milles en 48 heures, entre 6 à 8 nœuds ce matin tout dessus
Vers 10h on commence à revoir des oiseaux : des frégates et des fous qui gobent les poissons volants (il y en avait plein le pont ce matin)
Midi : on est bien en vue, pas en avance ; le record de 42 heures ne sera pas battu, mais je suis heureuse d'arriver - Filons 7/8 nœuds en lofant un peu, avec les îlots en garde à vue bien visibles au vent de l'île - cap sur notre waypoint de la pointe NE, la Punta Manglecito.
Ce sera ma route n° 1 sur mon nouveau Boating HD qui m'embrouillle pas possible
298 milles en 54 heures
moyenne 5,4 nds (pointes à 9,2)
Tout est bien qui finit bien
Vive les vacances
Personne en vue
SEULS
MOI ROBINSON, TOI VENDREDI ?….
********
Finalement, au calme et après plusieurs essais à des heures et fréquences différentes j'ai trouve enfin le bon créneau pour recevoir mes mails et fichiers météo via BLU : à parti de 19n30 ça commence à être bon pour les mails, ensuite je passe sur weatherfax NOAA New Orleans à partir de 20h
**********
Et nous voilà dimanche après une semaine passée à El Yaque
Route n° 2 sur Navionics en marche, départ à 10 h (si vous voulez mon avis - et je le partage - on part bien trop tôt ! ça nous fait arriver de nuit, c'est nul). M'enfin !…
120 milles au 270 en ligne directe
Partis à 10h la journée se passe vraiment bien, sauf que nous sommes plein VA encore et de nouveau en ciseaux (depuis MA précédente mauvaise manœuvre lors de l'usage du reacher jean ne veut plus le mettre - et moi qui rêve d'un spijonk comme Island Coyote…voire d'un parasailor…)
La houle est forte, avec de bons creux de bien deux mètres faisant dandiner notre Afrodite, en plus avec ma nouvelle grille de gazinière qui n'a plus les butoirs de l'ancienne faut que je fasse gaffe pour les casseroles et la bouilloire.
Pffff.
Heureusement j'ai ma chère liseuse = le précédent trajet m'a occupé à lire l'un des derniers Mussi, " on la trouvait plutôt jolie ", et bien qu'inconditionnelle de cet auteur j'en ai été assez déconcertée voire mal à l'aise en le lisant) - Sur ce trajet ci je poursuis le Harlan Coben commencé à l'escale de El Yaque, " Double Piège " (pas mal, mais là encore, un peu trop glauque à mon goût) pour commencer un Ballanec " un été à Pont-Aven " vu que j'avais visionné dernièrement cet épisode du Commissaire Dupin sur la 3 et que ça se passe en Bretagne. Pas mal. Je poursuivrai avec un autre tome " trois meurtres aux Glénans ", téléfilm également diffusé dernièrement (le livre est beaucoup mieux que le téléfilm).
Sinon chez Audible j'ai écouté " Larmes de Combats ", le derniers opus de BB et dans un tout autre genre le magnifique pavé de jean d'Ormesson, ce merveilleux conteur : " c'est une chose étrange à la fin que ce monde " à mettre entre toutes les mains, une somme magistrale….
Mais je reviens à notre traversés vers l'Ouest
Finalement, avec le courant portant et un alizé qui a repris de la vigueur en journée et fin de soirée, il a fallu enroulé le foc, car on allait trop vite…comme j'ai perdu ma trace avec le pataquès de Navionics devenu Boating HD je ne sais plus où sont mes traces ?
La nuit nous voit passer au sud de la Orchilla (base militaire à ne pas trop approcher, mais qui ferait un merveilleux trou à cyclone au cas où avec son immense lagon bien abrité " all around shelter " comme on les aime).
Son feu fonctionne
Celui de Sebastopol aussi
Au petit jour la colonne blanche du phare constitue déjà un bon amer
Un bateau de pêche nous dépasse et nous dit de le suivre pour viser la passe - sympa
Ah ! L'arrivée…
Etre enfin à destination…
J'aime les " arrivées " ! voir enfin le waypoint se matérialiser, se concrétiser, prendre forme petit à petit, en ligne de mire à l'horizon…J'aime particulièrement ces moments-là, c'est comme ça….
Par contre j'ai regretté ces nuits noires sans lune, où, dans cette zone qui n'a déjà ni crépuscule, ni aube, ni aurore, alors qu'en 'métropole' les soirées s'éternisent, les quarts de nuit sans lune sont particulièrement oppressants pour moi, mais heureusement, avec la technologie moderne d'aujourd'hui de nos écrans-traceurs on peut visualiser sa position ( et aussi merci à L'AIS qui permet de remarquer sur l'écran les signaux des bateaux à proximité alors même qu'on ne les voit pas !).
La nuit s'est bien passée, un peu secoués au début, s'apaisant par la suite peu à peu, hormis un souci technique : l'alarme de pompe de cale s'est déclenchée, a sonné, la pompe n'a rien voulu savoir et il a fallu que Jean se décarcasse pour la changer rapidos pour en mettre une neuve….Mama Mia on coule ?….
Et voilà que nous approchons de la passe de Sébastopol, accès SE pour l'archipel des Roques : le phare apparaît alors en entier, un vrai sucre d'orge rayé rouge et blanc.
Toujours impressionnante cette approche de la passe d'entrée : ça brise des deux côtés….mais où sont passées les bouées ????
Petite manœuvre pour se mettre boute eu vent et affaler la GV. OK
ON avance lentement au moteur et ça y est, on la voit, la bouée verte est toujours là ! 11°46'610 N / 66°34'929 W
(La bouée ressemble à une bonbonne de gaz XXLpeinte en vert).
Le fond remonte progressivement, 7 mètres, puis cinq, on voit bien le fond
Plus loin à notre gauche (tribord donc) la rouge est là aussi
11°47'035 N / 66°34'926 W
une deuxième bouée rouge 11°47'352 N / 66°34'829 W
ça y est : on est rentré dans le chenal on a franchi la passe, le fond se raprofondit à 15 mètres, mais c'est tellement clair qu'on voit toujours le fond
vraiment superbe
on voit bien les bords et les bancs où ça déferle, toujours impressionnant cette entrée avec les déferlantes de chaque côté….
On continue lentement vers NOTRE cher îlot de Buchiyaco où l'ancre tombe sur du beau sable dans 8 mètres
Ah ! on est bien
128 milles en 22 heures
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COMPTE-RENDU D'UNE TRAVERSEE ANNONCEE….
Avons passé une bonne semaine de robinsonade à LaBlanquilla : qu'y a-t-il à faire dans cette île ? RIEN, sinon, contempler ce merveilleux paysage de carte postale qui s'offre à mes yeux grands ouverts sur ce petit bouquet de palmiers, poussé là sûrement par la main de l'homme tellement il sert de repère pour jeter l'ancre , de belles baignades en snorkeling, une belle balade en traversant la petite lagune rose pour aller jusqu'à la villa del Americano avec ses arches à couper le souffle, ses grottes où dorment des ânes, la visite surprenante de cette maison abandonnée (il est même écrit sur certaines cartes " maison hantée…).Il avait bien prévu le coup le milliardaire : les vestiges d'une éolienne géante sont là pour le prouver, il voulait faire son électricité, il avait aussi aménagé une petite piste d'atterrissage pour un petit avion de ravitaillement, les pièces sont agréables (ça me fait penser aux maison à l'abandon sur l'îlet Cabri aux Saintes, sous le Fort Joséphine…)
Bon bref, il faut aimer la solitude, la méditation, l'introspection, tout ce que j'aime ! on me traite souvent d'intellectuelle : c'est faux ! je suis une cérébrale, voilà !
9h
Partis du 14°27'695 N / 060°52'481 W nous naviguons d'abord en zig zag pour hisser la GV en décidant de prendre un ris dès le départ.
Cap au 235° à 290 milles
9h45
en ciseaux car déjà plein VA, 21 milles en trois heures
13h - 13h30-14h
grains, ça monte à 30/35 nds (c'est là qu'on est content d'avoir pris un ris au départ, lalallère) mais il faut lofer sous les grains du coup ça file car on passe de 120 ° du vent à travers
Jean prend la barre
Ensuite plus on est sous le vent de Lucie plus la mer s'aplatit, moins il y a de vagues et de houle et de creux (et c'est tant mieux)
Si la moyenne des premières heures atteignait 8 nœuds (avec les premiers 40 milles cinq heures), l'apaisement qui suit ces grains amène le calme côté mer et côté vent, ramenant notre moyenne à 5, mais sous un beau soleil et sur une mer assagie
16h
coups de tonnere éclairs, ciel anthracite : pas bon tout ça à ranger les coussins du cockpit, sortir les cirés, mettre la toile-joue côté bâbord au vent où il y a le poste de pilotage pour être à l'abri : ça devient si sombre qu'on croirait que la nuit est tombée ! Des éclairs et coups de tonnerre balaient le ciel, c'est beau mais inquiétant : combien de temps ça va durer ?
Jean prend la barre, on enroule le foc, on attend que ça passe
18h
Nous voilà maintenant au près (pour le même cap)
Damned
19h30 : le vent revient de l'Est, nous sommes à 130 ° du vent, de nouveau en ciseaux
68 milles en 12 heures (la moyenne a baissé !)
80 milles en 15 heures
117 milles en 21 heures
Le lendemain 6H
J'ai des problèmes avec mon Pactor III qui clignote et impossible depuis hier de récupérer mes fichiers météo et mes mails
8h45
132 milles en 24 heures
11h : le ris est largué, le beau temps est revenu
je refais des essais Pactor III /BLU, nada (connection has been lost, failed…)
En plus j'ai très mal au bide et ne me sens pas très bien(intoxication quelconque sans doute, ou bien stress ??)
Un avion nous a survolé en battant des ailes …
Enfin globalement tout va bien ce deuxième jour = 255 milles en 48 heures, entre 6 à 8 nœuds ce matin tout dessus
Vers 10h on commence à revoir des oiseaux : des frégates et des fous qui gobent les poissons volants (il y en avait plein le pont ce matin)
Midi : on est bien en vue, pas en avance ; le record de 42 heures ne sera pas battu, mais je suis heureuse d'arriver - Filons 7/8 nœuds en lofant un peu, avec les îlots en garde à vue bien visibles au vent de l'île - cap sur notre waypoint de la pointe NE, la Punta Manglecito.
Ce sera ma route n° 1 sur mon nouveau Boating HD qui m'embrouillle pas possible
298 milles en 54 heures
moyenne 5,4 nds (pointes à 9,2)
Tout est bien qui finit bien
Vive les vacances
Personne en vue
SEULS
MOI ROBINSON, TOI VENDREDI ?….
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Finalement, au calme et après plusieurs essais à des heures et fréquences différentes j'ai trouve enfin le bon créneau pour recevoir mes mails et fichiers météo via BLU : à parti de 19n30 ça commence à être bon pour les mails, ensuite je passe sur weatherfax NOAA New Orleans à partir de 20h
**********
Et nous voilà dimanche après une semaine passée à El Yaque
Route n° 2 sur Navionics en marche, départ à 10 h (si vous voulez mon avis - et je le partage - on part bien trop tôt ! ça nous fait arriver de nuit, c'est nul). M'enfin !…
120 milles au 270 en ligne directe
Partis à 10h la journée se passe vraiment bien, sauf que nous sommes plein VA encore et de nouveau en ciseaux (depuis MA précédente mauvaise manœuvre lors de l'usage du reacher jean ne veut plus le mettre - et moi qui rêve d'un spijonk comme Island Coyote…voire d'un parasailor…)
La houle est forte, avec de bons creux de bien deux mètres faisant dandiner notre Afrodite, en plus avec ma nouvelle grille de gazinière qui n'a plus les butoirs de l'ancienne faut que je fasse gaffe pour les casseroles et la bouilloire.
Pffff.
Heureusement j'ai ma chère liseuse = le précédent trajet m'a occupé à lire l'un des derniers Mussi, " on la trouvait plutôt jolie ", et bien qu'inconditionnelle de cet auteur j'en ai été assez déconcertée voire mal à l'aise en le lisant) - Sur ce trajet ci je poursuis le Harlan Coben commencé à l'escale de El Yaque, " Double Piège " (pas mal, mais là encore, un peu trop glauque à mon goût) pour commencer un Ballanec " un été à Pont-Aven " vu que j'avais visionné dernièrement cet épisode du Commissaire Dupin sur la 3 et que ça se passe en Bretagne. Pas mal. Je poursuivrai avec un autre tome " trois meurtres aux Glénans ", téléfilm également diffusé dernièrement (le livre est beaucoup mieux que le téléfilm).
Sinon chez Audible j'ai écouté " Larmes de Combats ", le derniers opus de BB et dans un tout autre genre le magnifique pavé de jean d'Ormesson, ce merveilleux conteur : " c'est une chose étrange à la fin que ce monde " à mettre entre toutes les mains, une somme magistrale….
Mais je reviens à notre traversés vers l'Ouest
Finalement, avec le courant portant et un alizé qui a repris de la vigueur en journée et fin de soirée, il a fallu enroulé le foc, car on allait trop vite…comme j'ai perdu ma trace avec le pataquès de Navionics devenu Boating HD je ne sais plus où sont mes traces ?
La nuit nous voit passer au sud de la Orchilla (base militaire à ne pas trop approcher, mais qui ferait un merveilleux trou à cyclone au cas où avec son immense lagon bien abrité " all around shelter " comme on les aime).
Son feu fonctionne
Celui de Sebastopol aussi
Au petit jour la colonne blanche du phare constitue déjà un bon amer
Un bateau de pêche nous dépasse et nous dit de le suivre pour viser la passe - sympa
Ah ! L'arrivée…
Etre enfin à destination…
J'aime les " arrivées " ! voir enfin le waypoint se matérialiser, se concrétiser, prendre forme petit à petit, en ligne de mire à l'horizon…J'aime particulièrement ces moments-là, c'est comme ça….
Par contre j'ai regretté ces nuits noires sans lune, où, dans cette zone qui n'a déjà ni crépuscule, ni aube, ni aurore, alors qu'en 'métropole' les soirées s'éternisent, les quarts de nuit sans lune sont particulièrement oppressants pour moi, mais heureusement, avec la technologie moderne d'aujourd'hui de nos écrans-traceurs on peut visualiser sa position ( et aussi merci à L'AIS qui permet de remarquer sur l'écran les signaux des bateaux à proximité alors même qu'on ne les voit pas !).
La nuit s'est bien passée, un peu secoués au début, s'apaisant par la suite peu à peu, hormis un souci technique : l'alarme de pompe de cale s'est déclenchée, a sonné, la pompe n'a rien voulu savoir et il a fallu que Jean se décarcasse pour la changer rapidos pour en mettre une neuve….Mama Mia on coule ?….
Et voilà que nous approchons de la passe de Sébastopol, accès SE pour l'archipel des Roques : le phare apparaît alors en entier, un vrai sucre d'orge rayé rouge et blanc.
Toujours impressionnante cette approche de la passe d'entrée : ça brise des deux côtés….mais où sont passées les bouées ????
Petite manœuvre pour se mettre boute eu vent et affaler la GV. OK
ON avance lentement au moteur et ça y est, on la voit, la bouée verte est toujours là ! 11°46'610 N / 66°34'929 W
(La bouée ressemble à une bonbonne de gaz XXLpeinte en vert).
Le fond remonte progressivement, 7 mètres, puis cinq, on voit bien le fond
Plus loin à notre gauche (tribord donc) la rouge est là aussi
11°47'035 N / 66°34'926 W
une deuxième bouée rouge 11°47'352 N / 66°34'829 W
ça y est : on est rentré dans le chenal on a franchi la passe, le fond se raprofondit à 15 mètres, mais c'est tellement clair qu'on voit toujours le fond
vraiment superbe
on voit bien les bords et les bancs où ça déferle, toujours impressionnant cette entrée avec les déferlantes de chaque côté….
On continue lentement vers NOTRE cher îlot de Buchiyaco où l'ancre tombe sur du beau sable dans 8 mètres
Ah ! on est bien
128 milles en 22 heures
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