17 MOIS

Vous ouvrir mon cœur ❤️
Vous faire une confidence ! 

Malgré tout je reste tournée vers le passé  et cela m'empêche d'avancer...


Depuis le 12 septembre  2019, une détresse aussi bien physique que morale, grignote peu à peu ma vie...
Tant et trop de douleurs !
Un tunnel noir, 
si proche du désespoir !
Je n'entrevoyais  aucune lumière !

 
Une envie irrésistible d'extérioriser mon ressenti s'est depuis imposé à moi : coucher par écrit mes émotions dans mes blogs, sur FB, par mails,whattsap...



Aujourd'hui, ce qui a changé, 
c'est mon envie d'avancer
Mon appétit de vivre,
De savourer chaque instant ! 
De trouver de la beauté 
dans les moindres détails
D'être contente avec bien 
peu de choses  !

Lorsque j'écris, 
la douleur ne compte pas !
Ne compte plus
Comme si ma mémoire 
avait des trous !
Le chagrin part loin de moi, 
C'est comme s'il n'existait pas
...ou plus...



Comment ne pas souffrir, surmonter la tentation du désespoir qu’induit la perte d'un être cher ..???

Rester prisonniére du passé et de la mémoire...

Parfois j'ai l'impression de rester coincée sur le rembobinage émotionnel et de ne pas pouvoir avancer...

Après une telle perte, d'une telle violente brutalité, la vie me semble plus fragile, je n'arrête pas de me sentir plus vulnérable, le monde me semble dangereux. En réponse à ces pensées et sentiments, je suis devenue hypersensible et comme en alerte, maintenant prête à me préparer au pire...alors la covid à côté...


On devrait bannir certains mots, ou du moins les mettre en jachère, en attendant qu'ils retrouvent un peu de leur force et de leur capacité à signifier.

Ainsi en est-il de " l'émotion "...

Le deuil est une solitude d'une telle douleur que son caractère complexe et incommunicable...

Sevrée d'émotions...

Ensuite, c'est le temps non pas sans lui mais après lui. 

Quand la souffrance est aussi "inusable" qu'impartageable...

Telle Niobé je suis devenue "une athlète du chagrin".  Mais nul besoin de la pitié de Zeus pour me changer en rocher et me placer sur le mont Sipyle, d’où couleraient mes larmes sous la forme d’une source... (accablée de chagrin, Niobé est changée en pierre tandis qu'elle pleure ses enfants morts. Un rocher du mont Sipylos,, est appelé le « Rocher en pleurs » (Weeping Rock))

Devenir Orphée et descendre aux Enfers à la recherche de mon Eurydice

Le malheur comme "une forme d'énergie intense"...

Et lorsqu'un instant d'oubli survient, comme une "fenêtre de santé mentale", c'est que le mécanisme de la détresse, cette "machinerie délicate", s'est enrayé, juste une heure ou deux, pas davantage...
 
Il y a aussi ces moments au sein d'un groupe, espace d'"entraide bizarre", de "civilité", destiné à me rappeler qu'un monde normal existe où les maris ne meurent pas brutalement...
Et qu'il est, théoriquement, ouvert, accessible....

Le silence est descendu dans mes veines et a paralysé les muscles de mes joues...Comme si mon langage était frappé de nullité par le deuil, et la vie, MA vie, continue...


Je n’ai pas pu lui tenir la main, lui dire adieu, me recueillir une dernière fois devant son visage et lui rendre hommage lors de funérailles dignes de ce nom...

Il n'aura pas de sépulture

Je souffre de dépression, de stress post-traumatiques,

Entre détresse et colère

Je fais des cauchemars toutes les nuits...

La privation de l'être cher est davantage que la privation d’un supplément d’âme : c’est une partie du moi profond qui se volatilise...


Et je continuerai à vivre, uniquement pour me venger d’exister...

Et mettrai toute mon énergie à ne pas me laisser congeler par les événements...

Si possible...

















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