AUX AVES DE BARLOVENTO









En navigation vers les Avés




AFRODITE AUX ILES DU VENEZUELA = ARRIVÉE AUX AVÉS

ARRIVÉE AUX AVÉS


Apres avoir mis l’ancre dans le sable blanc,  des milliers de cris d’oiseaux 


nous assaillent. Nous nous retrouvons en plein milieu de milliers de nids de fous de Bassan, avec leurs petits encore couverts de leur duvet blanc, nichant dans la mangrove.




Très en colère de notre intrusion, ils nous invectivent.
Les bébés sont rigolos avec leur gros bec et leur façon de trottiner en se dandinant. Et lorsque nous essayons de les toucher, ils crient et nous menacent !
Nous sommes vraiment seuls au monde.

Sur cet îlot, il y a juste une cabane sans murs, plutôt un abri contre le soleil car la végétation est réduite à un peu de mangrove. 



 






Jour suivant, direction un autre banc de corail encore plus beau que celui de la veille. Nous nous faufilons au milieu d'architectures improbables avec des autochtones plus colorés les uns que les autres. On en redemande et nageons jusqu'à plus soif. L'après midi sera consacrée à une balade jusqu'au phare en « mitraillant » de photos tout ce qui nous entoure

Une superbe mangrove remplie de red-foot-boobies à pâtes rouges et becs bleus, ainsi que des frégates et quelques pélicans.














Du coup, l'après midi, nous longeons la mangrove en annexe pour observer les oiseaux qui font un vacarme constant. Ça papote dur sur les branches et les relations de voisinages sont bien bruyantes. En tout cas, nous admirons toutes ces espèces de près et sommes au premier plan pour témoigner de quelques scènes de chasse viriles à coup de plongeons supersoniques, plus ou moins fructueux. 


L'après midi, balade sur l'île et découvrons une langue de sable reliant l'île principale à l'île du phare. Phare en morceaux de fibre de verre posés les uns sur les autres genre lego. On est loin de nos phares bretons en granit…on dirait un sucre d'orge...


LE PHARE 












Les oiseaux sont omni présents assurent le fond sonore.

 Ces 2 archipels sont absolument superbes, avec tellement de vie dans les airs comme sous l'eau. Nous avons vécu là un grand moment esthétique.


L’après-midi nous sommes allés plonger dans les cayes pas loin du bateau avec masque et tuba . 

Nous sommes partis en exploration de la mangrove ! Nous sommes donc parti assez tôt le matin voir en annexe pleins de sortes d’oiseaux qui logeaient dans la mangroves où nous avons accès par la mer par une petite passe et ensuite la mangrove fait toute la face au vent de l’île. Nous avons pu observer : quelques pélicans, quelques magnifiques flamants rose, d’un rose très pétant, quelques hérons et autres échassiers, et des milliers de frégates avec des centaines voir plus de leurs petits, les fous, les fameux «  red-foot-bobbies » qui étaient à peine nés !

 Ils étaient là à baisser la tête pour nous regarder avec leurs grosses moumoutes toute blanches : des vraies boule-de-poil ! Nous sommes sortis de la mangrove par une passe différente de celle où nous sommes entrés, encore plus étroite (trop cool !). L’après-midi nous sommes allés plonger en masque tuba derrière l’île où il y avait un peu plus de houle, (Chouette ! )

Les fonds étaient Ma-gni-fi-ques

C’est vrai que c’était très beau, et ça change ! Il y avait un grand tombant d’une longueur - Il y avait beaucoup de flore, dont des anémones, des éponges de toute sorte et de toutes les couleurs : Violet, vert, jaune, orange, rouge… Différent corail, différentes « algues »… Et aussi beaucoup de faune : poissons-perroquet arc en ciel, de minuit, de feu, princesse, baliste océanique, baliste noire, des Pagres, des Chirurgiens, bleu, marron, « chirurgiens », des barracudas, des carangues, des « gros yeux », des Gorette jaune,  des poissons ange royal, français et tricolore… Et tant d’autre ! 




Pour débarquer, un tunnel sous les arbres a été aménagé et est entretenu par des navigateurs de passage. 
Sur la plage, il y a juste la place pour une annexe.

entrée "confidentielle" pour aller au mausolée

Après la plage de débarquement, un sentier conduit 
à la côte au vent


A mi-chemin, une belle mare aux canards sans canard


Et la côte au vent est atteinte après une marche de cent mètres environ. 
C’est là que se trouve le « livre d’or » des Aves de Barlovento.



Beaucoup d’équipage écrivent ou gravent leurs noms et 
celui du bateau sur une pierre, une planche...





… un bois flotté, ou tout autre support.



Ici un petit catamaran : coques en bambou flotté, bras de
 liaison en aluminium et pont en formica. 
Son nom est pyrogravé. Si vous passez par-là, 
impossible de le manquer, 
il est amarré en haut d’un poteau



Après avoir fait le tour de ces Aves, et après avoir marqué notre passage d’un caillou avec le nom du bateau, le nom des personnes à bord et la date à laquelle on y était passé (une sorte de souvenir : C’est un endroit caché derrière la mangrove, où tous les bateaux y mettent une plaque)




Un mot sur les oiseaux : ce sont les occupants de l’archipel.



Ils vous passent à un mètre au-dessus de la tête, 
que vous soyez en annexe ou dans l’eau.















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