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LU POUR VOUS

Santorin veut sauver ses ânes éreintés par les touristes

ACTUALITÉ
Blessures, épuisement… Sur l’île grecque de Santorin, les ânes qui transportent les touristes souffrent. Leur sort interpelle depuis des mois. Et une campagne de prévention va être lancée pour sensibiliser les visiteurs.
Santorin, dans l’archipel grec des Cyclades. Ses maisons blanches aux toits bleus, son soleil écrasant et… ses ânes. Les équidés gravissent les marches qui séparent le port au village de Fira, accroché à flanc de falaise. Et ils font beaucoup, beaucoup d’allers et retours.
Car Santorin est une île très visitée. L’été, il fait chaud, la pente est raide, et les ânes servent à transporter les visiteurs qui ne veulent pas marcher. Résultat, ces bêtes de somme sont de plus en plus nombreuses à souffrir de blessures et d’épuisement, selon le quotidien britannique The Guardian.
Une campagne de prévention est sur le point d’être lancée, pour sensibiliser les touristes au sort des ânes de l’île.
Santorin, une vraie « carte postale » qui attire en nombre les touristes aux Cyclades, en Grèce. (Photo d’illustration : Pascal06 / stock.adobe.com)
C’est ce genre de pente raide que les ânes de Santorin doivent gravir, touriste sur le dos ! (Photo d’illustration : Moonik / Wikimédia Commons / CC BY-SA 3.0)
Des brochures et des bons conseils
« Nous allons distribuer des brochures d’information » sur le sujet, a dit Nikos Zorzos, le maire de l’île, au quotidien britannique. Il a aussi ajouté que des représentants d’associations de professionnels du monde des croisières, dont beaucoup font escale à Santorin, allaient, eux aussi, sensibiliser leurs clients au problème. Une association britannique spécialisée, Le Sanctuaire des ânes, participe également à la campagne.
Pour améliorer le sort de ces équidés, le gouvernement grec a modifié une réglementation spécifique à l’automne. (Photo d’illustration : Rennett Stowe / Wikimédia Commons / CC BY 2.0)
Sur son site, l’association suggère de vérifier plusieurs choses, avant de monter un âne, lors de vacances : s’assurer que les animaux ont assez d’eau à disposition, un abri pour se protéger du soleil ou de la pluie, que leur maître les traite convenablement, qu’ils ne sont pas blessés et que la charge qu’ils portent n’est pas trop lourde.
Ces conseils ne s’appliquent d’ailleurs pas seulement à l’île de Santorin, où un téléphérique permet en effet de gravir la pente sans avoir besoin de le faire à dos d’âne.
Une nouvelle réglementation
Le sort des ânes de Santorin interpelle depuis longtemps. Lancée il y a deux ans déjà, une pétition en ligne demandant la « fin des abus » envers les animaux avait recueilli plus de 108 000 signatures.
En juin dernier, des associations de protection des animaux avaient alerté le grand public sur ce problème. Et cet été, une vidéo, publiée sur les réseaux sociaux, montrant un propriétaire d’âne battre violemment et bousculer un animal pour le faire avancer dans des ruelles, avait fait grand bruit.
Les images avaient révolté de nombreux habitants de l’île. Et à l’automne, c’est… le gouvernement grec qui était intervenu. Les autorités avaient modifié les règles encadrant l’activité.
Les équidés ne peuvent désormais plus transporter de charge, et donc de personnes, dont le poids excède 100 kg ou représente un cinquième de leur poids.

Multi 50 - Drekan Groupe retrouvé aux Bahamas
Le 8 novembre 2017, les deux skippers Eric Defert et Christophe Pratt actionnaient la balise de détresse de leur Muti50 Drekan Groupe.
Alors en course – Transat Jacques Vabre –, leur trimaran vient de se retourner à 350 milles à l’est des Açores. Les marins sont secourus, mais le multicoque, lui, est abandonné, la faute à une météo peu clémente. Et c’est donc 16 mois plus tard que les trois coques sont repérées sur un platier de corail, aux Bahamas ! Une longue errance atlantique qui ne semble pas
avoir endommagé Drekan…
Repartira, repartira pas ?


NO U V E L L E S D E S C H A N T I E R S
ASTUS BOATS
Rassemblement
des propriétaires
Un rassemblement des propriétaires Astus sera organisé par le chantier le week-end des 13 et 14 juillet.
Au programme, virée sur trois coques dans le golfe du Morbihan ou vers les îles de Houat et Hoëdic – le programme sera défini en fonction de la météo. Par ailleurs, le nouvel Astus 20.5 Sport est désormais disponible à La Trinité-sur-Mer pour des essais.
contact@astusboats.com



VISION 444
Un catamaran de croisière au coeur du marché
45 pieds, c’est aujourd’hui la taille moyenne d’un catamaran neuf… pas pour rien que Vision Yachts, basé en Afrique du Sud, lance une unité de 13,50 m. Ce modèle, de design sage et convenu, est un parfait compromis de solutions éprouvées. Un effort particulier a été consacré à l’ergonomie, la facilité de circulation et la sécurité en navigation – cockpit bien protégé, mains courantes omniprésentes et absence de cordages sur les passavants, par exemple. Le tout n’a rien de révolutionnaire, mais respire la très haute qualité : tous les composants, systèmes et équipements proposés sont ce qui se fait de mieux. Bonne nouvelle également : le chantier est parvenu à respecter un déplacement plutôt léger, gage de vivacité sous voile. Le bimini, plus léger et plus aérodynamique, participe à un meilleur centrage des poids. Mise à l’eau prévue cette année 2019 et première présentation au public à Annapolis – du 10 au 14 octobre. Cinq exemplaires sont commandés.
Constructeur : Vision Yachts - Longueur : 14,3 m - Largeur : 7,4 m - Tirant d’eau : 1,15 m
Déplacement : 9 000 kg - Surface de grand-voile : 74 m2 - Surface de génois : 42 m2 - Motorisation : 2 x 40 CV


Une rubrique réalisée par Philippe Echelle


Pour les safrans relevables
LES SAFRANS DU CATAMARAN DE CROISIERE...

Le groupe Seawind, qui possède à la fois les marques Seawind Catamarans et les trimarans Corsair, utilise des safrans relevables ET des dérives (au moins 2 500 bateaux ont été lancés avec ces dispositifs qui conviennent parfaitement aux deux marques). Les performances de ces appendices les rendent particulièrement adaptés aux trimarans Corsair (Corsair est un des leaders du marché mondial des trimarans, et les lecteurs ont fait du Corsair 760 le multicoque de l’année
dans sa catégorie en 2018). C’est également une excellente solution pour les catamarans Seawind, conçus pour offrir confort en croisière, sécurité et performance. Seawind considère la vitesse comme un élément majeur de l’équation de la sécurité : il est important de consulter les prévisions météorologiques, mais moins utile si vous êtes trop lent pour faire quoi que ce soit.
Comment ça fonctionne ?
Les safrans des Seawind et des Corsair sont logés dans un casque, cela facilite le relevage et la maintenance. Ce système convient très bien aux profils à hautes performances, faciles à soulever et à manipuler grâce à leur finesse.
Le relevage aisé plaît aux amateurs exigeants, qui soustraient ainsi les profils à l’action du fouling.
Les dérives coulissent dans un puits sans frottement, conçu pour absorber les chocs, et les dérives sont toujours manoeuvrées manuellement afin de réduire les risques de blocage. Une dérive coincée en position basse devient dangereuse, car elle peut empêcher l’entrée dans un portsûr.
Sécurité d’abord !
C'est là que réside le premier gros avantage, souvent négligé : les gouvernails sont sacrificiels.
En d’autres termes, encas de choc, le safran Seawind ou Corsair doit se briser avant la boîte, et celle-ci avant le système de direction. Cela signifie que les croiseurs au large peuvent emporter un safran de secours et pouvoir remplacer un appendice abîmé par un Nouveau en quelques secondes sans qu'il soit nécessaire de réexpédier le casque porte-safran ou le système de transmission. En course, un
gouvernail cassé ne signifie pas la fin de la régate ! Cela implique aussi que la charge de rupture des profils est une équation importante, soigneusement calculée. Mais ils ne sont pas bon marché
Pour répondre à cette exigence cruciale de raideur et de solidité, tous les safrans et dérives de nos bateaux de plus de 7,6 mètres sont fabriqués à partir de shapes en mousse/époxy/carbone, donc ils ne sont pas bon marché.
Cependant, leur fabrication en interne nous permetde les produire à grande échelle. En fait, les pièces de rechange sont toujours stockées et prêtes à être expédiées partout dans le monde à la demande d'un client. Les safrans sont légers, avantage évident en termes de performance et de manipulation, même sur le Seawind 1600 !
Ces âmes en mousse procurent une certaine flottabilité, par conséquent, nos safrans sont étonnamment faciles à relever. Dans le cas du 1600, le coffre avant tribord est conçu pour accueillir un safran de secours couché à plat sur le fond pour occuper un minimum d'espace. Dans le cas du Seawind 1190 Sport, il se loge dans le coffre à gasoil. Lors de l'évaluation du coût global de ces solutions, considérez d’abord le remplacement d'un safran fixe après une rupture ; c’est une opération coûteuse !
Avantages du tirant d’eau variable
Le plus évident est de pouvoir relever à la fois les safrans et les dérives pour un tirant d'eau très réduit.
Les trimarans sportifs ne sont pas les seuls bateaux à bénéficier d’un tirant d'eau variable et de la propreté des appendices. La sécurité et l’agilité sont les considérations primordiales pour les croiseurs. La possibilité de relever les appendices ouvre de nouvelles destinations de croisière,
et permet d'explorer les lagons peu profonds et les criques cachées. Cette caractéristique influence profondément la conception du bateau : sachant que nos clients peuvent et vont visiter des zones très peu profondes, nous concevons des plans de pont clairs, exempts de tout ce qui pourrait nuire à la vision du barreur.
Ainsi, les dérives ne font pas saillie à travers le pont, une fois relevées ! La trappe d’accès est réservée aux contrôles et à la maintenance, et,
dans la mesure du possible, nous résistons à la tendance des étraves inversées. L’arbre d’hélice et les saildrives sont maintenus au-dessus du point le plus bas de la coque (le catamaran de sport 1190 et tous les modèles de trimarans sont dotés de dispositifs de relevage de sécurité des hors-bords). Nous ne considérons pas que les safrans fixes protègent les saildrives qui se trouvent à l’avant du profil, et ils seront donc impactés en premier en cas de choc. Un appareil à gouverner fixe ne constitue donc qu’un élément supplémentaire à casser en cas de choc violent, et ne sera pas réparable en mer. Il est aussi intéressant de noter la possibilité d’échouer le bateau pour nettoyer la coque ou procéder à de menues réparations si vous êtes loin de l'assistance de la marina. Le tirant d’eau variable a d’autres atouts :
dans certaines zones exposées, trouver l'endroit le plus proche de la terre pour mouiller constitue un gros avantage, alors que les autres catamarans avec safrans fixes restent à l’extérieur avec les monocoques. A l’approche d’un cyclone, vous
pouvez même vous installer dans les mangroves, sachant qu’une coque éraflée est un prix acceptable comparativement à une destruction. Après 35 ans d’amélioration et de réflexion, la combinaison de gouvernails relevables et de dérives constitue l’élément central d’un ensemble que nous trouvons sûr, fiable, rapide et pratique.

Par Jay Nolan,
directeur des ventes et
du marketing Europe Corsair et Seawind

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