16° 12′ 17″ N , 61° 29′ 41″ O. ESCALE A GOSIER
AU MOUILLAGE A GOSIER |
| VUE SUR L ILET GOSIER |
LE PHARE CONSTITUE UN EXCELLENT AMER
ON A VU UNE GRANDE TORTUE |
| son sable blanc et ses eaux turquoise |
L’Ilet du Gosier
Identité Gosiérienne et véritable écrin de verdure, il est protégé par l’Office National des Forêts. Ce site fait le bonheur et la fierté des Gosiériens. Très facilement accessible de jour comme de nuit grâce à son phare, cet îlet d’un kilomètre de large regorgeait autrefois de pélicans, appelés « Gran Gouzier ». On y trouve également des iguanes de près de 2m de long !
Le bourg du Gosier depuis le bateau, on voit la plage de la Datcha
Le Fort Fleur d’Epée domine la plage de la Datcha
Construit en 1759, ce fort protégea l'île des invasions anglaises. Dominant tout le littoral de la Grande Baie, il est aujourd’hui un site de visite non seulement pour les touristes mais également pour les guadeloupéens car ses coins ombragés par les majestueux flamboyants et les douces alizées qui soufflent bercent dans un état de plénitude. Régulièrement, des artistes caribéens exposent dans cet endroit mythique.
Le Fort Fleur d’Épée est la plus importante fortification de Grande Terre en Guadeloupe, elle s’étend sur 150 mètres de long et 45 mètres de large.
Ce fort a été inscrit monument historique par un arrêté du 21 mars 1979. Il se situe sur les hauteurs de la ville du Gosier et surplombe la Grande Baie.
Le fort a conservé une certaine prestance avec ses canons à l’entrée, son fossé, sa porte monumentale et ses remparts bien préservés.
Un peu d’histoire, l’édifice a été construit durant la guerre de sept ans, entre 1756 et 1763 à l’origine par les occupants anglais pour défendre le port de Pointe à Pitre fondé en 1763. En 1794 le fort a été le théâtre des combats acharnés entre les troupes anglaises et françaises. L’île était donc aux mains des anglais lorsque le 6 mai 1794, Victor Hugues et Pierre Chretien (chargés de faire appliquer l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises) débarquèrent à une dizaine de kilomètres de Pointe à Pitre. C’était le Général Grey qui occupait le fort à ce moment là lorsque les troupes républicaines prirent le fort le 3 juin et en entrèrent dans la ville de Pointe à Pitre le 6 juin 1794.
La prise du fort a été un tournant décisif de la reconquête de l’île par les troupes républicaines. Pendant trois mois 3000 esclaves libérés, devenus des soldats, prirent une part déterminante aux combats qui ont permis à la République Française de redevenir maîtresse de la Guadeloupe. Mais l’esclavage fut rétabli par un arrêté de Napoléon Bonaparte le 16 juillet 1802.
L’origine de son appellation « Fleur d’Épée » n’est pas certaine mais il semble que l’édifice ait hérité du surnom d’un soldat qui vivait à l’emplacement où il a été construit.
Après les événements de 1794, le fort Fleur d’Épée a été laissé à l’abandon et livré à la nature. Mais de nombreux visiteurs viennent découvrir ce monument qui appartient désormais au Conseil Général de Guadeloupe.
La vue est magnifique et vous pourrez observer les canots des pécheurs ou bien les gros bateaux de croisière qui vont accoster à Pointe à Pitre.
Le fort Fleur d’Épée est aussi un lieu de découvertes culturelles et d’échanges.
Il accueille régulièrement des débats thématiques ou des soirées de rencontres mais aussi des expositions. Des galeries souterraines, que nous n’avons pas pu visiter, abritent les fonds d’art contemporain du Conseil Général.
Il accueille régulièrement des débats thématiques ou des soirées de rencontres mais aussi des expositions. Des galeries souterraines, que nous n’avons pas pu visiter, abritent les fonds d’art contemporain du Conseil Général.
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