ALL IS LOST (SOLITAIRE)
l'autre soir j'ai visionné le film "All is lost" (Jeffrey C Chandor)
Une œuvre étrange, « All is lost » de Jeffrey C Chandor.
Sorti en 2013, « All is lost » est un film quasi muet dans lequel un navigateur solitaire (Robert Redford), se réveille un matin avec la coque de son catamaran percée par un conteneur dérivant.
Rapidement l’eau pénètre par la brèche et l’homme perdu au milieu de l’Océan Indien, se voit obligé de s’activer pour rétablir la situation.
Il parvient à dégager l’énorme masse de métal en utilisant une ancre flottante et à improviser une réparation de fortune permettant de colmater la brèche.
Après avoir péniblement écopé en activant manuellement une pompe d’évacuation, l’homme parvient à stabiliser la situation mais sa situation avec une radio et un GPS hors d’usage reste précaire.
Pire que cela, il est pris dans une violente tempête qui fait chavirer son bateau, manque de le tuer en l’entrainant sous la mer et le pousse à évacuer dans son radeau de sauvetage.
Le navigateur survit à la tempête mais constate que son navire est trop endommagé pour être réutilisé.
Il parvient à revenir à bord, à récupérer des vivres, un sextant et des cartes maritimes, à soigner une vilaine coupure au front et se résout à finalement se laisser dériver dans son radeau pneumatique.
Un petit espoir subsiste lorsque calculant sa position au sextant il comprend qu’il dérive jusqu’à une route maritime.
L’homme tient bon, survit à une nouvelle bascule de son embarcation qui lui fait perdre toutes ses provisions et parvient à produire de l’eau potable par condensation autour d’une bâche en plastique.
Affaibli et brulé par le soleil, l’homme croise plusieurs cargos qui l’ignorent, ne le voyant pas de toute leur hauteur et la puissance de leurs machines.
La présence de requins évoluant sous son embarcation et lui chipant à l’occasion des poissons pêchés, ajoute à son angoisse.
Sorti de la route maritime, l’homme voit un dernier cargo et désespéré allume un grand feu qui finit par détruire son radeau...
Alors qu’il se laisse glisser dans les profondeurs de la mort, il perçoit la lumière d’une embarcation et rassemble ses dernières forces pour remonter à la surface.
En conclusion, « All is lost » est un film atypique, dépouillé à l’extrême, narrant de manière sobrissime la lutte pour la survie d’un homme plus tout jeune face à une nature hostile et souveraine.
On ne peut que saluer la performance de Redford, la ténacité de son personnage qui parvient jusqu’au bout à enclencher des mécanismes de survie qui le préservent avec une ténacité impressionnante d’un découragement ou d’une panique mortels.
Admiration et angoisse sont les deux sentiments qui prédominent au visionnage de ce film particulièrement original et marquant.
Sorti en 2013, « All is lost » est un film quasi muet dans lequel un navigateur solitaire (Robert Redford), se réveille un matin avec la coque de son catamaran percée par un conteneur dérivant.
Rapidement l’eau pénètre par la brèche et l’homme perdu au milieu de l’Océan Indien, se voit obligé de s’activer pour rétablir la situation.
Il parvient à dégager l’énorme masse de métal en utilisant une ancre flottante et à improviser une réparation de fortune permettant de colmater la brèche.
Après avoir péniblement écopé en activant manuellement une pompe d’évacuation, l’homme parvient à stabiliser la situation mais sa situation avec une radio et un GPS hors d’usage reste précaire.
Pire que cela, il est pris dans une violente tempête qui fait chavirer son bateau, manque de le tuer en l’entrainant sous la mer et le pousse à évacuer dans son radeau de sauvetage.
Le navigateur survit à la tempête mais constate que son navire est trop endommagé pour être réutilisé.
Il parvient à revenir à bord, à récupérer des vivres, un sextant et des cartes maritimes, à soigner une vilaine coupure au front et se résout à finalement se laisser dériver dans son radeau pneumatique.
Un petit espoir subsiste lorsque calculant sa position au sextant il comprend qu’il dérive jusqu’à une route maritime.
L’homme tient bon, survit à une nouvelle bascule de son embarcation qui lui fait perdre toutes ses provisions et parvient à produire de l’eau potable par condensation autour d’une bâche en plastique.
Affaibli et brulé par le soleil, l’homme croise plusieurs cargos qui l’ignorent, ne le voyant pas de toute leur hauteur et la puissance de leurs machines.
La présence de requins évoluant sous son embarcation et lui chipant à l’occasion des poissons pêchés, ajoute à son angoisse.
Sorti de la route maritime, l’homme voit un dernier cargo et désespéré allume un grand feu qui finit par détruire son radeau...
Alors qu’il se laisse glisser dans les profondeurs de la mort, il perçoit la lumière d’une embarcation et rassemble ses dernières forces pour remonter à la surface.
En conclusion, « All is lost » est un film atypique, dépouillé à l’extrême, narrant de manière sobrissime la lutte pour la survie d’un homme plus tout jeune face à une nature hostile et souveraine.
On ne peut que saluer la performance de Redford, la ténacité de son personnage qui parvient jusqu’au bout à enclencher des mécanismes de survie qui le préservent avec une ténacité impressionnante d’un découragement ou d’une panique mortels.
Admiration et angoisse sont les deux sentiments qui prédominent au visionnage de ce film particulièrement original et marquant.
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