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WOODSTOCK 1969


7 images qui montrent ce qu’était Woodstock de l’intérieur

Festival culte pour toute une génération, Woodstock a vu affluer, du 15 au 18 août 1969, près de 500 000 personnes dans les champs de la pittoresque région des Catskills, dans l’État de New York. Vu de l’intérieur, voici comment c’était.
C’était il y a 50 ans, du 15 au 18 août 1969, à une époque où le rock était encore jeune, où porter les cheveux longs était un acte de rébellion, où les manifestations contre la guerre étaient quasi-quotidiennes. Entre 400 000 et 500 000 personnes devaient rallier les champs de luzerne détrempés pour entendre des musiciens vedettes de l’époque, comme Janis Joplin et Jimi Hendrix, dans une atmosphère de liberté et de camaraderie, illustrée par des images de jeunes gens marchant dénudés, main dans la main, partageant herbe ou acide, ignorant les pluies torrentielles qui se déversaient sur cette région des Catskills, à près de 200 km au nord-ouest de New York.
Les organisateurs avaient initialement fixé à 18 dollars le prix des billets pour ces trois jours de musique réunissant des groupes aux noms devenus mythiques comme Creedence Clearwater Revival, The Who, ou Crosby, Stills, Nash and Young.
Mais les organisateurs – John Roberts, Joel Rosenman, Michael Lang et Artie Kornfeld, tous âgés d’une vingtaine d’années – allaient vite revoir leurs plans, face aux embouteillages monstres qui envahissaient les routes de campagne menant au site de Bethel, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de la ville de Woodstock. L’accès au festival allait vite être à l’image de l’événement : libre. Le voici en sept images, à une exception près, prises dans la foule.
400 000 spectateurs ? 500 000 ? Juste après le festival, le propriétaire du terrain, Max Yasgur, reconnaissait à la télévision avoir été inquiet au départ, en voyant la foule affluer. « Mais ils m’ont fait me sentir coupable ensuite, car il n’y a pas eu de problèmes. Ils m’ont prouvé, et ils ont prouvé au monde entier, qu’ils n’étaient pas venus pour créer des problèmes. » (Photo : Paul Gerry (cadeau de Pat Gerry) / Musée de Bethel Woods/Reuters)
À Wooodstock, il pleut. Beaucoup. On voit ici les spectateurs se protéger comme ils peuvent. Malgré « la pluie dingue, on avait un feu étonnant qui ne s’éteignait jamais », témoigne Annie Birch, festivalière âgée de 20 ans à l’époque. « Tous ces groupes sont devenus mythiques. C’était légendaire ». (Photo : Ilene Levine / Musée de Bethel Woods / Reuters)
« Ils ont fini dans un cauchemar de boue… Quel genre de culture peut produire un bazar aussi monumental ? », écrit en 1969 le New York Times, qui traite le festival avec dédain, comme beaucoup de médias. (Photo : Richard Gordon / Musée de Bethel Woods / Reuters)
En 1969, la société américaine est déchirée par les manifestations contre la guerre du Vietnam, le mouvement des droits civiques et les assassinats de Martin Luther King Jr et Robert Kennedy, un an plus tôt. Comme remède à la colère, Woodstock promet « trois jours de paix et de musique ». Au grand air. (Photo : Annie Birch / Collection personnelle / AFP)
Les récits de Woodstock sont variables et parfois contradictoires. La rumeur veut que des bébés y soient nés. Si personne n’a jamais publiquement revendiqué une aussi remarquable naissance, il est en revanche sûr que certains y ont été conçus. Au moins une personne serait morte d’overdose. Un tracteur aurait aussi écrasé quelqu’un qui dormait dans son sac de couchage, selon des comptes rendus de l’époque. (Photo : Richard Gordon / Musée de Bethel Woods / Reuters)
Des embouteillages monstres bloquaient les routes de campagne menant au site de Bethel, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de la ville de Woodstock. (Photo : Barry Serben / Musée de Bethel Woods / Reuters)

ACTUALITÉ

Le jeune couple enlacé, icône de Woodstock, toujours amoureux 50 ans après

Le jeune couple enlacé, qui figure sur la pochette du disque de Woodstock, est devenu l’icône du festival emblématique de la culture hippie des années 1960 aux États-Unis. 50 ans après, Bobbi et Nick Ercoline sont toujours un couple et toujours aussi amoureux.
Ils sont devenus l’une des images les plus célèbres de Woodstock. Bobbi et son petit ami Nick se tiennent debout, enlacés, enveloppés dans une couverture rose pâle, au milieu de festivaliers allongés dans l’herbe. La photo illustre la pochette du disque du festival de Woodstock sorti en 1970 et intitulé Woodstock : Music from the Original Soundtrack and More.
Le jeune couple a découvert qu’il avait été pris en photo seulement un an après, à la sortie de l’album. « C’est à ce moment-là que je me suis dit qu’il fallait peut-être que je dise à ma mère que j’étais allé à Woodstock », confie aujourd’hui Bobbi, infirmière scolaire à la retraite, au New York Post.
Toujours amoureux 50 ans après
Ce qui est amusant, c’est que Nick et Bobbi Ercoline ne se souviennent pas du tout de ce moment, saisi au petit matin par un photojournaliste américain de l’agence de presse Magnum, Burk Uzzle. En revanche, ils se rappellent bien ce papillon en plastique qu’on aperçoit à l’arrière-plan. Il appartenait à un Californien nommé « Herbie », qui avait fait un malaise après avoir pris de la drogue et avec qui le couple est resté, pour l’aider, relate l’hebdomadaire américain Time Magazine.
Pour Nick et Bobbi Ercoline, mariés depuis 1971, rien n’a changé : « Ça se passe toujours ça comme aujourd’hui, confient-ils au New York Post. Quand on se lève le matin, c’est la première chose qu’on fait. On se serre dans les bras, on s’embrasse et on reste debout pendant une minute ou deux, accroché l’un à l’autre. »
Le couple ne savait même pas qu’il avait été pris en photo. Bobbi et Nick l’ont découvert au moment de la sortie de l’album, en 1970, l’année d’après le festival. (Photo : Atlantic Records / Burk Uzzle)
Parents de deux fils et de quatre petits-enfants, le couple de Woodstock vit aujourd’hui près d’une ferme, dans les bois de Bethel.Oui, là où s’est tenu le mythique festival de 1969, où ont déferlé près d’un demi-million de personnes !
Une décision prise sur un coup de tête
À l’époque, le jeune couple n’avait pas prévu d’y aller. Respectivement âgés de 19 et 20 ans, Bobbi et Nick étaient ensemble depuis seulement trois mois, et n’avaient pas les moyens de se payer les billets pour les concerts : « Ça coûtait 18 dollars pour trois jours » et à l’époque « le salaire minimum était de 1,60 dollar l’heure ».
Et puis, finalement, comme ce n’est pas très loin de chez eux, ils décident d’y aller quand même, au deuxième jour du festival. Ils partent très tôt, le samedi 16 août 1969. Sans nourriture, sans chaises, sans billets, ils embarquent seulement des bouteilles de bières et de vin. Mais la zone est tellement bondée qu’ils doivent abandonner leur voiture sur le bas-côté et parcourir les derniers kilomètres à pied.
Une photo iconique
Quand ils arrivent en haut de la colline, la musique résonne autour d’eux. Bobbi a déclaré au média en ligne Ultimate Classic Rock que ce n’était pas les artistes qui leur importaient le plus. « Ce dont je me souviens le mieux, ce sont des gens, la marée humaine et toute l’agitation autour de nous. Elle agressait nos sens et c’était follement excitant. Jamais nous n’avions vécu quelque chose comme ça ! »
Ils s’endorment, comme tout le monde, sur la colline. Allongés sur une couverture rose qu’ils avaient trouvée là. Au petit matin, il se réveillent, se lèvent et une fois debout, restent un long moment enlacés.
C’est à ce moment-là que le photographe Burk Uzzle, à la recherche d’une belle image, les aperçoit. Il déclenche. En un clic, le jeune couple est devenu une représentation, sans le savoir, d’une idéologie de paix et d’amour, le fameux « peace and love » du mouvement hippie et du festival de Woodstock.
ACTUALITÉ

« J’peux pas, j’ai piscine… » Ces artistes qui ont boudé Woodstock

Le festival de Woodstock, il y a 50 ans, a ses légendes : Janis Joplin, Jimi Hendrix, Joan Baez… Mais il y a aussi des artistes qui ont boudé l’un des plus grands festivals de tous les temps, pour des raisons plus ou moins farfelues. Voici leurs mots d’excuse.
Bob Dylan
La légende populaire raconte que Bob Dylan, agacé d’avoir tant de hippies à la porte de chez lui – il vivait près de Woodstock – aurait dit non merci au festival et voulu mettre les voiles ce week-end d’août 1969 vers l’Angleterre, où il a joué deux semaines plus tard au festival de l’île de Wight.
Un autre récit populaire, relayé dans le livre Woodstock live : Jour par jour, heure par heure, artiste par artiste, relate que l’auteur de Like a Rolling Stone, génie de la folk et de la country, aurait décliné l’invitation d’y jouer ses balades à l’harmonica car son fils était malade.
Les Beatles
Ils venaient de faire tirer la célébrissime photo du passage piéton qui allait illustrer leur dernier album studio Abbey Road, sorti à l’automne 1969. Mais les Beatles n’ont pas traversé ensemble l’Atlantique pour interpréter Come Together à Woodstock.
Yoko Ono, épouse de John Lennon, responsable de cette absence ? La théorie n’a pas les faveurs de Julien Bitoun, journaliste et auteur de Woodstock live.
Les Beatles sont, en réalité, déjà sur la fin. Leur dernière performance publique à quatre, sur le toit d’un immeuble à Londres, remonte à janvier 1969. John Lennon quitte les Beatles en septembre et le groupe se sépare officiellement l’année d’après.
Les Rolling Stones
En 1969, Mick Jagger est en Australie pour jouer dans un film de bandits, Ned Kelly, qui ne restera pas dans les mémoires. (Photo : AFP)
Manquer un festival devenu mythique car on a tourné dans un film qui a fait un flop : les Rolling Stones n’ont pas joué à Woodstock. Leur leader, Mick Jagger, était en Australie cet été-là pour tourner dans le film Ned Kelly.
Alors les Stones ont organisé quelques mois plus tard en Californie le festival d’Altamont, qui se voulait une réplique de Woodstock. Mais pendant la prestation des Britanniques, un spectateur est tué. Altamont est une catastrophe et symbolise pour beaucoup le début de la fin de l’ère « Peace and Love ».
Led Zeppelin
Le groupe de rock londonien se la joue solo en cet été 1969 et préfère la plage à la gadoue. À Asbury Park, dans le New Jersey, Jimmy Page et les siens électrisent ce samedi 16 août la foule venue les acclamer.
Le manager de « Led Zep » aurait refusé l’invitation à Woodstock, effrayé que ses protégés ne soient « qu’un autre groupe à l’affiche », dira-t-il dans le livre Led Zeppelin : The Concert File.
The Doors
Ils ont formulé des regrets pour avoir fermé la porte au festival. « Nous n’avons jamais joué à Woodstock parce que nous étions bêtes et l’avons refusé. Nous pensions qu’il s’agirait d’une répétition de seconde classe » du festival Monterey Pop de 1967, a avoué en 1996, au cours d’une discussion en ligne, le guitariste Robby Krieger.
Joni Mitchell
Elle a chanté Woodstock sans y jouer. En 1970, Joni Mitchell compose cette chanson à la gloire d’un événement qu’elle a manqué. En 1969, la Canadienne devait participer au festival mais son manager met son veto car sa protégée a un impératif : se produire dans une émission de télévision enregistrée le lundi suivant le week-end de fête.
En effet David Geffen craint que le laps de temps ne soit trop court pour faire la route Bethel - New York. Comme tous les autres, elle manquera un rendez-vous qu’ils n’imaginaient pas entrer dans la légende.




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