TRANSAT JACQUES VABRE

Dès qu’on a eu la nouvelle de l’escale à Lorient, il a fallu changer la configuration du bateau, le remettre dans une configuration pour une course de 36 heures et non 20 jours. On a enlevé de la nourriture, de l’eau… Et on a surtout fait beaucoup de météo pour retravailler ce nouveau parcours. Je ne pense pas que cette première étape peut jouer pour beaucoup à la fin de cette Transat Jacques Vabre. On a du vent de face tout le début de l’étape, et sur la fin c’est du portant avec du vent fort. Les derniers milles vont se faire à vitesse élevée. Si des écarts se sont faits avant, ils vont être vite comblés à l’arrivée. Je ne suis vraiment pas sûr que ce soit une étape décisive pour la transat. Il faut la faire, être dans le bon paquet et se rassurer sur l’eau pour aborder l’étape d’après.

Ce n’est pas à nous de décider quand on repartira de Lorient. On est concentrés sur les 36 heures à venir, pas sur le reste. La direction de course a annulé le départ des Imoca parce que la dépression de milieu de semaine est trop forte. Prévue mercredi soir et jeudi dans le golfe de Gascogne, elle arrivera en Bretagne par la suite. On ne peut pas imaginer un départ avant le week-end prochain. »

Achille Nebout : « On aura quelques jours pour recharger les batteries »

Achille Nebout (skipper du Class40 Amarris) : « Avec l’annonce du report du départ pour les Imoca, et de l’escale à Lorient pour les Ocean Fifty, qui feront finalement comme nous, il y a encore du changement. Cela ne nous impacte pas. Depuis ce samedi, on a un objectif : réussir cette première étape entre Le Havre et Lorient qui s’annonce robuste pendant les premières heures de course. Il va falloir faire attention, avant une fin d’étape très technique sur un tour de Bretagne qu’on connaît compliqué, pour arriver à Lorient dans la nuit de lundi à mardi. Ensuite, on verra à quelle sauce on sera mangé, mais on aura quelques jours pour recharger les batteries.

Stratégiquement, la division du parcours en deux étapes change beaucoup de choses. Mais avec Gildas (Mahé, son co-skipper), on a l’habitude de faire le tour de la Bretagne et la situation n’est donc pas si compliquée stratégiquement. On va essayer de se mettre en jambes dans ce warm-up. On sait qu’il y a des passages chauds, comme le raz Blanchard. Au final, on arrive à la maison, la logistique est super facile et confortable. On a plutôt bien pris cette décision. Il va falloir par contre se remettre dans la course au moment du deuxième départ, dans une semaine. Ce sera l’enjeu. »


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