2 ANS, 24 MOIS...
" QUE JE ME RAPPELLE MOI
QUE MOI
JE NE SUIS PAS MORTE...!
Cest comme si j'avais mis longtemps à plonger et que quand j'avais réussi à le faire, la piscine s'était vidée. Je me suis fracassée"...
Comme une seconde chance...
Quand un drame survient – au tout début, j’entends –, c’est la fin du monde. Comme si on m’avait jetée dans l’océan en pleine tempête. Les vagues s’abattent sur moi, me submergent, et moi, j'essaie de surnager. On n’a pas vraiment envie de lutter, on préférerait presque se laisser couler… mais il y a l’instinct de conservation. D’une façon ou d’une autre, j'ai gardé la tête hors de l’eau...
Mais toute tempête finit par se calmer.
Et là, c’est encore pire.
On est en quelque sorte rejeté sur le rivage. Seulement, tous les coups qu’on a pris ont causé des dommages irréparables. On souffre le martyre. Et ce n’est pas terminé. Car on se retrouve face à un terrible dilemme. On peut essayer d’oublier, de continuer à vivre...
Aussi j'ai décidé de cesser de commémorer chaque 12 du mois
Et de choisir de vivre...
De prendre un nouveau départ...
Pour de bon
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