« Des emplois sont en danger », la zone commerciale Artimer encore inondée
Une averse de dix minutes a suffi hier matin pour bloquer une nouvelle fois la sortie de la zone commerciale Artimer, au Marin. Depuis des mois, les commerçants du site ont alerté différentes autorités sans qu'une solution n'ait permis, pour l'heure, de débloquer la situation.
La zone commerciale Artimer : ses boutiques, sa Caf, son notaire, son ophtalmologiste, ses services de la Caf, son entreprise de pompes funèbres, son garage pour les bus de SudLib... et ses inondations. Hier matin cette zone d'activité dynamique ressemblait davantage à un zone commerciale fantôme qu'à un lieu pris d'assaut par la clientèle comme c'est pourtant normalement le cas, un lundi de début de mois... Pour la énième fois, la zone est interdite à la circulation car une véritable mare a pris place sur la route en contrebas de la nationale. Depuis plusieurs mois, un groupement de commerçants a alerté la mairie du Marin qui, dans un premier temps, aurait signifié que ce désagrément n'était pas de son ressort, mais de celui de la CTM. Le 20 mars dernier, une réunion a eu lieu sur place en présence de la CTM et de la mairie. Il a été constaté qu'une buse était bouchée et que la Ville du Marin serait responsable des travaux. Elle se serait alors engagée à faire le nécessaire. Un peu plus tard, une caméra a permis de trouver l'endroit où la buse est bouchée. Et depuis... plus rien !
Plusieurs jours de perte d'exploitation
Les commerçants se sont alors tournés vers la préfecture et la sous-préfecture pour tenter de trouver une solution. En décembre 2022, ils ont subi trois jours de perte d'exploitation à cause d'inondations. Depuis, durant six jours en, mai et juin, ils n'ont pu exploiter leur entreprise. « On essaye de tenir, mais c'est très compliqué. Des emplois sont en danger, des familles sont en péril », explique l'opticien Fabrice Richard.
Les inondations sont si soudaines qu'une veillée a été interrompue par la gendarmerie afin que les personnes venues se recueillir puissent ressortir de la zone en marche arrière pour parvenir sur la RN5. Une manœuvre dangereuse que des automobilistes ont dû également effectuer hier matin pour reprendre leur itinéraire. Désormais, les vingt commerçants s'étant manifestés demandent qu'une solution soit trouvée et que la mairie agisse rapidement. Ils souhaitent également être dédommagés pour leurs pertes d'exploitation.
Du côté de la municipalité, le son de cloche est différent comme nous l'a dit le maire José Mirande : « Je viens d'appeler le syndic qui m'a confirmé que la zone d'activité est une propriété privée. Je vais faire une réunion pour trouver une solution pour eux, tout en sachant que ce sont les copropriétaires qui devront payer les travaux ». La buse sera-t-elle prochainement débouchée ? Selon les commerçants de la zone, il y a urgence.
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