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Mon nom est personne est l'un des plus beaux westerns jamais réalisés [critique]

Mon nom est personne
 

Le film culte avec Henry Fonda et Terence Hill revient en ce lundi soir sur C8.

Mon nom est personne, de Tonino Valerii, suit Jack Beauregard (Henry 


Mon nom est personne, de Tonino Valerii, suit Jack Beauregard (Henry Fonda), légende de l'Ouest, désirant mettre un terme à  sa carrière de pistolero et envisageant de s'embarquer pour l'Europe.

 Mais un jeune admirateur, affirmant s'appeler Personne (Terence Hill), ne l'entend pas de cette oreille. Il veut faire entrer Beauregard dans l'Histoire en l'amenant à  combattre la Horde sauvage.




Si le prestigieux Sergio Leone est crédité du scénario, le maître du western a en fait eu l'idée originale de l'histoire, mais elle a été écrite par Fulvio Morsella, le beau-frère de Leone et Ernesto Gastaldi. En 2016, à la mort du réalisateur Tonino Valerii, nous rendions hommage à ce dernier tout en rappelant à quel point Mon Nom est personne a bouleversé l’histoire du western. Un classique à ne pas manquer, ce soir sur C8.

"Mon nom est Personne, donc, est l'un des plus beaux westerns jamais réalisés. On sait que Leone s'est longtemps attribué la paternité du film (dont il avait eu l'idée et qu'il avait produit), mais aujourd'hui, plus personne n'en doute : ce chant du cygne, cet hommage à la fois joyeux, triste et amoureux au western est bien l'oeuvre de Valerii (Leone n'aurait réalisé que la scène de l'urinoire). Personne est le récit d'une amitié étrange, celle entre un vieux héros de l'Ouest usé et d'un jeune loup solitaire. Jack de Beauregard et Personne. Henry Fonda et Terence Hill. Contrairement au tout-venant du genre, le film est une variation non pas potache et grimaçante, mais admirative et théorique sur le western. D'abord imaginé comme la réponse de Leone aux succès bouffons de Terence Hill qui pervertissaient selon lui le spaghetti, le film de Valerii se transforme très vite en réflexion mélancolique sur la filiation, la vieillesse et la fin d’une époque. Et derrière le carton populaire, se cache un post-scriptum ironique et émouvant au genre, un adieu au western en général, grâce à la magnifique présence de Fonda, et une merveilleuse compilation des mythes de l'Ouest et ceux de la vieille Europe (on peut voir le film comme une relecture de l'Odyssée)."





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